Avec les droits d'auteur de ce bouquin, Douglas Kennedy s'est offert un appartement à Berlin*.
Selon mon humble avis, les droits d'auteur de ce livre aurait du tout juste pu lui permettre de s'offrir un paillasson et un paquet de Daims chez Ikea.
Ah bah oui j'ai pas aimé ce bouquin. Pas du tout. Je l'ai lu quand même, car je suis têtue. Et encore aussi par curiosité car ça part en live ce thriller: on apprend que la femme du V ème, avec
qui il s'abandonne à des pratiques horizontales et semi-horizontales jouissantes (sexe), est en fait morte depuis belle lurette. Alors quand même je voulais savoir le pourquoi du
pourquoi. Moi j'attendais une fin moins paranormale, une explication autre qu'une histoire de fantôme-ange gardien- chieuse, mais non, queneni, on termine sur du fantastique, et aussi
des dénouements beaucoup trop cons-cons à mon goût. J'aime pas trop les histoires qui retombent pas sur leurs pattes. C'est mon côté chat pragmatique (?).
Infos en vrac, (je suis une grosse feignasse), comme çà juste pour en savoir un peu plus sur Douglas Kennedy: il a un peu le physique de Shrek (en moins vert) et un goût en commun avec
Ardisson pour les vêtements noirs, il parle un français irréprochable avec un accent à la Jane Birkin, cinéphile et amateur de Jazz, Douglas Kennedy est aussi un auteur régulier et constant qui
s'oblige à écrire 500 mots par jour. Il pense aussi que "tous les gens qui écrivent ont fondamentalement un déséquilibre émotionnel". Je vais pas le reprendre là dessus, et ce même si je ne suis
pas d'accord fondamentalement avec lui, mais il fait encore (trop) chaud et mon goût de la polémique s'amenuise (s'absente) au dessus des 34°.
* source de mon Elle Déco du mois de septembre où en page 101 ils ont un pingouin en sisal, plus vrai que nature, que je veux le même.