J'aime bien cette écrivain blonde, pas franchement belle, mais franchement drôle. J'apprécie cet
auteur qui est le porte parole de centaines d'angoisses humaines. Cette fois-ci en collaboration avec un illustrateur qui aurait ou aussi bien être ma petite nièce de 4 ans ( d'ailleurs il s'agit
peut-être de sa petite nièce de 4 ans), Héléna s'attaque à l'âge ingrat, à l'âge de toutes les angoisses j'ai nommé la douloureuse étape de l'adolescence. Petite digression à ce sujet, la
perspective de l'étape de l'adolescence est suffisante pour se faire ligaturer les trompes et anéantir toutes vélléités de maternité. Ici la fille de 13 ans et demi galère dans son pavillon de
français moyen "la maison rectangulaire", entre des parents muets et un petit-frère trop enjoué. Elle, elle, n'est plus dupe de la vie qui l'attend, elle en sent déjà les prémices, le gouffre.
Bravo à Héléna qui sait faire sourire de la gravité de l'étape des mini-adultes, car finalement c'est grave d'être ado, c'est être fumnanbule sans avoir aucune notion de fumanbulisme, en
suspend au dessus de la vie des adultes.