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20 septembre 2012 4 20 /09 /septembre /2012 10:03
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Bien le bonjour mon adorable et très cher lecteur de l'ombre, comment ça farte?
 
Si tu sais qu'Ace of Base n'est pas un jeu de PS de la préhistoire. Si tu as rêvé que Dylan venait te récupérer dans sa porsche plaquant Brenda et que vous partiez tous les deux à Tijuana boire des Monaco et fumer des Royal pêche abricot. Si tu as enregistré sur une cassette du Bryan Adams depuis la radio, et que tu l'écoutais  chanter (Bryan) que tout ce qu'il fait, il le fait pour toi. Et bien tu es plutôt générationnellement en phase avec l'adolescence de l'auteur et aussi la mienne.
 
Dans cette BD Leslie Plée se plonge dans les affres des années collège, cette époque que je t'ai déjà évoqué et qualifié de Koh Lanta.
 
Le collège, thème inépuisable de moments où on passe du comique au dramatique, où tu avales tes chocapic en te disant comment faire pour que Thomas de 5ème F sorte avec toi, même si la séduction à cette époque est proportionnellement liée à ton avancée dans la puberté qui malheureusement s'en est allée voir ailleurs si tu y es (et tu n'y es pas). La puberté, cette garce qui te méprise et fait patienter ton corps flottant quelque part entre l'enfance et le début de l'adolescence, quand à côté de toi toutes tes copines ont des profils mammaires qui n'ont rien à envier aux actrices en maillot de bain rouge sauvant des vies sur les plages de Santa Monica, pendant que toi tu te galères avec ton corps de garçon de 8 ans. L'injustice et la honte sont tes plus fidèles compagnons.
 
Une fois n'est pas coutume, je ne vais pas m'étaler, j'ai plutôt beaucoup aimé cette BD car je me suis retrouvée avec des flashs assez semblables de vécu, que je ne détaillerai pas car je me suis déjà assez confessée sur mon adolescence chaotique dans les deux articles ci-dessous. Peut-être que c'est une BD qui convaincra plus à un public féminin,  et ce sera mon petit bémol.
 
Si tu n'as pas un alzheimer précoce (comme moi), tu dois te rappeler mon très cher lecteur de l'ombre que ce n'est pas la première fois que je te cause d'auteurs BD inspirés par leur adolescence:
 
 
Et puis un autre auteur BD, Kek, a sorti "Les années collège" il y a quelques mois, aux éditions "Coiffeurs pour dame" ce qui corrobore bien mon point de vue sur la désespérante "inépuisabilité" de la rhétorique du collège ou ton départ très souvent foiré vers la vie d'adulte.
 
Je te laisse mon très cher lecteur de l'ombre, non sans te jurer, et croiser les doigts ne comptent pas, que je suis en voie de récupération d'une présence un peu plus évidente sur mon blog, I swear by the moon and the stars in the sky (et ouais).
 
Sinon j'allais pas te laisser sans te coller une petite image d'un sex symbol des années 90 qui a pris cher quand même:
 
(comment avoir tout faux...  je veux dire franchement sans déconner, Dylan rend le jean à Jean Pierre François!!!)
 
 
 
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11 mai 2012 5 11 /05 /mai /2012 10:46

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 OK cette fois-ci encore j'ai pas tapé dans la Pléiade mais je suis en convalescence intellectuelle même "Choupi à la plage" m'impose un certain effort de concentration neuronale tu vois (et puis je viens un peu de terminer "Même le silence a une fin" d'Ingrid Betancourt, 814 pages, les gars, écrit en tout petit pour te moisir la vue, et donc j'avais besoin d'un peu de légèreté, aussi..., enfin ça je t'en reparle une autre fois).

Bon je t'apprends certainement rien du tout, Margaux Motin est plutôt très connue, elle fait parti du cru de la Win des illustratrices-auteur BD qui cartonne depuis quelques années. Je suis anarchiquement son blog, mais souhaitais lire ses deux BD là et voilà ma voisine me les a prêtées. Je les ai lu comme il se doit dans une baignoire avec plein de mousse (je suis moyennement Eva Joly dans ma salle de bain), manquait quand même une flûte de champagne (bourgeoise rules)... J'ai forcément passé un très bon moment, il y a beaucoup de finesse et de malice dans cet humour qui parfois certes peut être aussi un peu lourdaud- border scatologique (enfin Bigard est encore loin quand même, même si faire de la blague autour de l'odeur de tampon plein heurte un peu ma pruderie), mais c'est bien brillant quand même comme résultat.

 

Son héroïne ou alter ego est une fille qui a un style qui ferait certainement pâlir d'envie Carrie Bradshaw, enfin une Carrie Bradshaw atteinte du syndrome de La Tourette et qui aurait pas peur de faire sa tavernière et de placer "éjac'faciale" avec une aisance qui dénote une décontraction décomplexante. Elle est aussi maman avec et c'est avec tout plein d'humour qu'elle croque des petits moments de vie, des instants de loose et/ou solitude, c'est certain cette nana qui a de la Foresti en elle te casse l'image de fille princesse qui fait jamais de prout et qui sent le monoï de la bouche même quand elle s'est pris une cuite effroyable la veille, et franchement c'est très chouette et du coup c'est de la BD que tu peux filer à ton mec sans souci, il ricanera aussi. C'est un peu comme un hymne à Cyndie Lauper pour nous les girls qui just want to have fun, en fait (oui je sais c'est tout pourri, mais tu m'excuseras, je suis tellement fatiguée que les gens ils pensent que je suis la grand-mère de mon fils).

 

Voilà c'est tout, à part ses deux BD, elle a aussi co-réalisé une BD avec un autre auteur-illustrateur Pacco qui s'intitule "Very Bad Twinz" et qui est sorti l'été dernier si je ne me trompe pas. Sinon Margaux Motin était à l'honneur dans un des derniers Fluide Glacial, et j'ai trouvé dans mon Télérama (en fait non, dans mon Grazia), son partenariat avec Converse où elle fait de la blague autour des nouveaux coloris de converse (♥ je les veux en vert-pomme, ou jaune citron...).

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Avant de te laisser je fais suite à mon presque dessin de l'autre fois où je t'avouais mes penchants feignatiques, j'en ai zappé moultes, mais genre franchement ce matin je me balance car parfois mon inefficacité frôle le ridicule: tu aurais dû me voir sur le instagram de Jessica Alba à mater ses photos et à me dire qu'elle est sacrément bonnasse et que j'adore ses photos de bouffe, pendant que la voix de la raison et de la sagesse me disait "mais bosse, bordel, BOSSE!", voilà je voulais t'avouer une autre de mes activités du poil dans la main qui s'allonge, et qui a pour résultat que tu me vois me balader en dilettante sur mon blog...   Tant que j'en suis à balancer, je désigne le vrai coupable , celui qui continue à se réveiller avec une patate de malade à 3h46 du matin, j'ai même plus besoin de regarder l'heure si je n'entends pas les oiseaux chanter, je sais qu'il est moins de 4h53.

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SEE U SOON mon très cher lecteur de l'ombre.

 

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1 avril 2012 7 01 /04 /avril /2012 17:05

 

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  (Et sans rapport aucun j'ai fait poser aussi sur la photo mon nouveau vernis à ongle qui est de la même couleur que la couverture, c'est fou non?)(oui je sais tu n'en as rien à battre, ce qui est légitime, mais je voulais être blogueuse beauté une seconde et te dire que ce vernis Essie a un très joli rendu sur les ongles, une couleur originale et mate comme je les aime)(je te cale pas une photo de mes ongles, car c'est les misérables là, rapport à ce que quand tu te mets du vernis à ongle, il ne faut pas concevoir faire du ménage) (ni prendre des bains) (ni faire prendre des bains).  

 

Bien le bonjour mon très cher lecteur de l'ombre, comment ça farte chez toi ?  

 

Hier je te raconte que je dînais avec des amis d'un steak tartare qui aurait parfaitement satisfait les pulsions carnivores d'Hannibal Lecter tout en argumentant en faveur du végétarisme.  Et ouais je suis comme ça moi un être aussi tout en paradoxes, je peux vraiment boycotter la viande pendant un laps de temps certain, puis soudain foncer sur un morceau de boeuf tel un vautour sur le cadavre d'un chacal, enfin passer du coq à l'âne sur le bouquin très perturbant de Jonathan Safran Foer dont je t'ai déjà parlé et qui pourrait rendre végétarien un lion.

 

Bref, pendant ce dîner nous en sommes venus à parler de  Pénélope Bagieu. Tu le sais parce que tu me suis et parfois même tu me prêtes attention, que je suis toujours de très près toutes les BD's de Mademoiselle Bagieu, les siennes de BD mais aussi  ses recommandations sur le site de Madmoizelle qui sont toujours très pertinentes.

 

Déjà il est nécessaire de préciser que pour "La Page blanche", Pénélope Bagieu a travaillé avec Boulet autre auteur-blogueur BD plutôt très chouette aussi, ils se sont répartis les tâches de la façon suivante: lui au scénario, elle au dessin et couleur, enfin globalement c'est l'idée. Ils nous ont rendu un pavé qui est sorti fin janvier et que j'ai lu dans la foulée, mais voilà tu le sais je suis à la bourre et je n'ai pas pris le temps de t'en parler avant.

 

And now ladies and gentlemen and shadow readers (et ouais les gars), voici le pitch: une jeune femme est assise sur un banc, c'est l'automne à Paris, les feuilles rousses se cassent la tronche des arbres, et la jeune femme reste assise sur le banc. Elle ne sait plus ni ce qu'elle fait là, mais pire ni qui elle est. AMNESIE. Trou noir.

Le scénario est original et bien paré en paranoïa, en possibles pistes, en humour, en situations cocasses, çà tient bien la marée presque jusqu'au bout... Presque... Allez, on va pas faire mousser pépé en remuant les haricots (expression de ma libre invention, et aussi de ta libre interprétation, mais où globalement il est question d'aller droit au but): alors qu'ai-je opiné de cette BD?

 

Et bien je suis restée assez sur ma faim sur la fin (jeu de mot minable que même Tonton Roger après 12 Ricard il n'aurait pas osé). Tout comme pour "Cadavre exquis",   je suis demeurée (j'ai demeuré ?!!?)) un peu dubitative sur la chute que j'ai trouvé précipitée, presque un peu hâtée pour ne pas dire bâclée, je ne veux pas te dire pourquoi car je ferais mon spoiler et c'est pas l'idée car quand même je t'incite à l'emprunter cette BD et voir ce que toi même tu sais ce que t'en penses. Je me sens une misérable pourriture de critiquer le boulot de Boulet et Bagieu car moi à la base je suis plutôt très fan de ce qu'ils font. En ce qui concerne Pénélope Bagieu, là où je la trouve excellente c'est encore plus dans ces carnets de voyages qu'elle poste sur son blog, juges en plutôt genre par ici ou par là. Pour moi et je me répète encore c'est une nana dont on a pas fini d'entendre parler, je te le dis moi, elle est bourrée de talents, curieuse, bosseuse, intelligente, drôle, très drôle, et du coup elle peut presque se permettre de faire deux fins de BD un peu bancales...

 

Sans transition aucune, c'est pas le tout mais il faut que je te laisse, j'ai un peu une centaine de faire-part de naissance à concevoir avec mes petites mains que franchement comme si j'avais que ça à foutre, mais je suis toujours une règle dans ma vie: pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué.

 

Et ouais...

 

PS: La page blanche, sinon c'est un titre plutôt de circonstance, c'est un peu ce que je ressens en ce moment, je n'arrive pas à écrire, je trébuche sur les mots, me douve, je cherche ce qui me semble être le mot juste, mais il m'échappe, il court plus vite que moi et me fait des bras d'honneur à l'horizon de l'inspiration. Non que mon besoin de parler des livres, des aimés, des moins aimés, des mal aimés se soit atténué, loin de là bien au contraire, mais j'ai pris beaucoup de retard et je délaisse mon blog adoré et du coup je m'angoisse comme un homard dans l'aquarium d'un poissonnier en me disant qu'il faut que j'écrive. Le support écrit du blog semble supposer un effort assez incompatible  avec la vie de cinglée que je mène en ce moment, tout à l'heure j'ai même pensé à te faire une vidéo pour te parler du bouquin, un truc rapide où je t'aurais balancé globalement la même argumentation, mais sans faire un effort de concentration sur la syntaxe et l'orthographe, un truc à la bonne franquette, je me dis que peut-être du coup prochainement je vais vous caler une petite vidéo sur les bouquins que j'ai à la bourre grave car sinon je vais jamais m'en tirer les gars, jamais. J'y pense sérieusement.

 

Re-PS: sinon je t'ai aussi déjà parlé de la Pénélope Bagieu par , par ici et par  là.

 

 

 

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29 janvier 2012 7 29 /01 /janvier /2012 11:58

Bien le bonjour mon très cher lecteur de l'ombre!

 

Attention billet d'actualité, enfin plus ou moins,  disons que vu que je vais te parler de BD et qu'on est en plein festival international de la BD à Angoulême (cette année présidé par Art Spiegelman quand même les gars), donc oui on peut concéder que je suis au moins sur la bande d'arrêt d'urgence de la route de l'actualité de la BD (non je suis désolée je n'ai pas mieux à t'offrir aujourd'hui comme métaphore).  

 

Et parce que le temps me manque et en plus me presse, je vais faire un billet pot-pourri sur plusieurs BD que j'ai lu dernièrement avec de très chouettes découvertes.

 

On va commencer par mon coup de coeur:

 

1/ Enfin mes deux coups de coeur... Le premier est le dernier de Guy Deslile " Chroniques de Jérusalem" mais vu que je ne l'ai pas terminé, je t'en reparlerai après, mais il est juste formidable, en somme comme d'hab avec ce monsieur, et d'ailleurs il fait parti de la liste de la compétition officielle du festival, tiens donc tout comme "Coucous Bouzon"... 

Bref de lui je t'en recause à un autre moment.

 

1 bis/ Autre coup de coeur: "Libre comme un poney sauvage", Lisa Mandel.

 

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Bon déjà rien que le titre. J'adore toutes les expressions  qui tourne autour du Poney, c'est une de mes faiblesses, j'ai beaucoup d'expressions propres autour de cet animal, plus particulièrement au sujet de sa méchante haleine (est-ce un mythe? j'ai jamais été trop vérifié ?), j'aime le poney, je le trouve ridicule et sympa à la fois, et du coup avec un titre pareil je ne pouvais qu'être séduite (oui il ne me faut pas toujours grand chose). Lisa Mandel est un auteur BD et aussi illustratrice qui roule sa bosse depuis un paquet de temps avec une certaine bibliographie, dont des séries que je ne connais pas comme "Nini Patalo" et "Eddy Milveux". Elle a tenu un blog qui est d'ailleurs à l'origine de cette BD, et a par la suite recrée un autre blog "Free as an egg", mais bon il est pas du tout actualisé je crois. "Libre comme un poney sauvage" raconte la vie de l'auteur ou de son alter ego entre août 2005 et mars 2006, notamment son premier grand voyage en Argentine, et c'est juste hilarant.

 

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"Libre comme un poney sauvage" est édité chez Delcourt dans la collection Shampooing dirigée par Lewis Trondheim, mais il est sorti en version poche chez Pocket depuis septembre 2011 et coûte moins de 6 euros, c'est pas chouette çà!

 

 

2/ "Paul à un job d'été" et "Paul en appartement", Michel Rabagliati.

 

 

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Au pays de Linda Lemay et du sirop d'érable (oui les clichés ont la peau dure chez moi) il y a aussi Michel Rabagliati, auteur génial de la série des Paul, ces véritables romans graphiques, instantanés de vie de Paul, alter ego de l'auteur. Rappelle toi la première BD que j'ai lu de lui c'était "Paul à Québec", je t'en avais causé ici, et donc oui c'est de la BD du Québec, le pays où tous les gens ont l'air sympa (je te rappelle qu'un pays où ces habitants mettent du beurre sur leur croûtes de pizza ne peut qu'être un pays de gens sympas). Michel Rabagliati est un mec avec des gros sourcils touffus comme des autoroutes de poils, un mec relax et talentueux qui peut prendre la pose en dédicace avec des auréoles océaniques de transpiration au niveau des aisselles, mais il n'en a rien à battre. C'est le genre de BD qui met tout le monde d'accord, je ne pense pas franchement qu'il peut y avoir quelqu'un qui puisse cracher sur cette série, car c'est vraiment chouette comme tout. C'est frais, drôle mais d'un humour délicat et tendre, parfois très émouvant (dans "Paul à Québec, j'ai pleuré des rivières de mascara),  une BD qui racontent des morceaux de vie, des instants qui peuvent parfois sembler complètement banals mais qui sous son crayon et sa plume prennent un relief génial. Je dois dire que c'est  assez addictif comme série et l'avantage est que tu n'as absolument pas besoin de suivre les tomes de façon chronologique. Le petit dernier de cette série c'est "Paul au parc" sorti en novembre 2011, et tu le trouves comme les autres aux éditions La pastèque.

Si tu veux en savoir plus sur cet auteur va donc jeter un coup d'oeil à mon premier billet sur lui.  

 

3/ "Moi je", "Moi je et caetera" et "Papa" Aude Picault.

 

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Dans ces BD on est sur 2 registres mais avec un point commun: un fond autobiographique. 

 

Pour la série des "Moi Je", que j'ai acheté dans un joli petit coffret tout mignon (éditions Warum), on est dans la lignée un peu des Joséphine (par ici, par ), en tout cas une nana genre disons trentenaire qui comme elle n'a vraiment pas des fesses à string, boit des fois exagérement, mange trop de fromage, possède un avenir professionnel incertain (auquel cas elle se résoudra à faire Mickey chez Disneyland), elle possède une famille un peu boulet, une soeur qui ne jure que par son mari et ses enfants, et une mère qui n'est pas forcément en phase avec la technologie pas du tout de pointe (enfin des moments où on roule les yeux qu'on a tous vécu)...  

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Elle se galère de mecs ineptes en mecs passe-ton-chemin et se dit: "il faut absolument que j'arrête de sortir avec d'énormes cons", et quand elle croit en avoir trouvé un qui soit acceptable... 

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Une fille comme tout le monde en somme, qui accumule les moments de solitude (et à la même occasion frôle la catastrophe scato...)

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(oui genre comme si ça t'était jamais arrivé à toi...)

 

Allez changement radical d'ambiance, et désolée sans transition aucune, avec son autre BD "Papa" on plonge vers un récit de souffrance et d'incompréhension, mais aussi de résilience, puisque Aude Picault raconte le suicide de son père...

Ces trois albums sont d'une rigueur presque sèche au niveau du graphisme, un style qui peut parfois décontenancer par le trait épuré, limite exagérément minimaliste qui n'est pas ce qui me séduit toujours... J'ai quand même envie de lire ces autres BD qui ont eu un grand succès tels que "Transat"qui raconte sa traversée en voile de l'Atlantique, ou le dernier "Fanfare" qui lui pour le coup arbore un graphisme complètement différent, beaucoup plus coloré. 

 

Bref, en ce moment je suis plutôt BDvore (j'en ai lu d'autres, mais je t'en reparle un autre jour), en tout cas je peux te dire que j'aimerais trop être en ce moment à Angoulême à faire exploser un budget BD DonaldTrumpien. Sinon pour info la BD se porte plutôt pas trop mal, un secteur qui pour l'année 2011 a affiché une insolente croissance de 3,04% (compte tenu de l'ambiance économique actuelle, on peut presque parler de miracle non ?), moi ça me fait plaisir ce genre de chiffre, vraiment.

 

Bon je te laisse, prends bien soin de toi mon très, très cher lecteur de l'ombre.

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12 décembre 2011 1 12 /12 /décembre /2011 12:33

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Salut mon très cher lecteur de l'ombre, et oui ça bosse pas dur par ici, je sais, je sais...

 

Si tu veux solliciter ton hypothalamus (à ne pas confondre avec la chaîne de resto Hippopotamus) à secréter des endorphines, voici LA BD qu'il te faut, c'est la BD joie, légèreté, bonne humeur et forte dose de n'importe quoi, en somme la parade face à notre probable perte du triple AAA (entre autres réjouissances).

 

Tu n'as toujours pas fait de cadeau à ton pote, ta mère, ta collègue adepte de l'humour absurde, voici THE bd à glisser au pied du sapin. Voilà aussi comment te payer une bonne tranche de rigologie: amis de l'humour idiot/décallé bonjour!!! moi je suis juste fan. FAN!

 

"Coucous Bouzon", est une entreprise qui fabrique des Coucous depuis 1924, dans l'open space on y trouve le poisson rouge de l'entreprise qui s'appelle Kiki et qui est mort.  Richard le canard bleu est embauché à la place d'un des employés qui a disparu/démissionné (?) sur lequel repose "l'intrigue" entre grands guillemets, c'est genre intrigue mais version l'inspecteur gadget revisitée par les Monty Python. Je sais même pas quoi te raconter car tout est drôle dedans, tout, chaque page= ricanements assurés, c'est talentueux.

Bon si on veut y coller un regard un tant soit peu moins basique ou terrien à cette BD, c'est aussi une critique ouverte du monde de l'entreprise, des caricatures parfaitement insupportables, mais oh tellement réalistes et qui feront écho pour qui est revenu le coeur au bord des lèvres de multiples expériences professionnelles où tu dois côtoyer de l'imbécile de haut niveau, du champion olympique du monde intersidéral de l'illogisme du dysfonctionnement professionel (toute hiérarchie confondue)....  

Tous les personnages sont des animaux, par exemple le chef est une sorte de caniche au regard bovin qui manie la coolitude-cruauté-débilité à merveille avec un goût assez prononcé pour des chapeaux inqualifiables:

 

 

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... ou genre ce chapeau là aussi:

 

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.... un chef qui tient ce genre de rapport d'évaluation:

 

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... un chef qui organise des journées de coaching de management du personnel à la one again from the states:

 

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Mais les autres personnages ne sont pas en reste, il s'agit d'une sacrée belle équipe de la win, mais je t'invite plutôt à débourser les 15 euros de cette BD issue de la collection Bayou de Gallimard dirigée par Joann Sfar, afin de le vérifier par toi même.

 

L'auteur, Anouk Ricard (1970), est illustratrice depuis 1995 mais à vrai dire je ne connaissais rien d'elle et je l'ai découvert via les vidéo de Pénélope Bagieu sur madmoizelle qui en général a plutôt l'oeil dans le compas ou le compas dans l'oeil en ce qui concerne les recommandations BD. L'auteur semble exceller en terme de décalage génial entre ses dessins tendres et naïfs aux couleurs acidulées et les dialogues pétillants de malice, de dérision, d'humour génial.  Pour info Anouk Ricard expose jusqu'au 31 décembre à l'Imagigraphe, 84 rue Oberkampf, 75011 Paris.

 

Allez vas-y, cours l'acheter cette BD!

 

Des PS:

 

- C'est par ici une autre BD-critique du monde de l'entreprise: "Moi vivant, vous n'aurez jamais de pause", Leslie Plée.

 

- C'est par là une autre lecture-critique du monde de l'entreprise (mais version noeud au ventre):"Les heures souterraines", Delphine de Vigan.

 

- C'est enfin par ici un fix d'humour absurde: "L'histoire de France de avant à maintenant", Les Robins de Bois. 

 

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2 décembre 2011 5 02 /12 /décembre /2011 20:16

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Bien le bonjour mon très cher lecteur de l'ombre!

Comment ça va par chez toi? chez moi le sèche linge tourne bruyamment et le "chien qui pue" ronfle à mes pieds si tu veux tout savoir.

  

Voilà la suite de ma lecture de la série des Walking Dead, je viens d'en découdre avec le tome 7 et 8 de la "quinzologie" (oui ce sont 15 tomes, et oui je ne sais pas comment on applique le terme trilogie au chiffre 15, j'ai toujours été nulle en mathématiques, nulle). Rappelle toi de cette BD,  je t'en ai parlé par là et par ici.

J'ai la paresse de te replanter le décor mais en gros ce sont les humains versus les zombies, mais finalement surtout les humains versus les humains car au fur et à mesure on se rend à l'évidence que même si au départ l'idée initiale c'est que le danger émane du zombie, très rapidement on se rend bien compte que le danger c'est l'humain, et qu'en gros y'a pas pire race néfaste pour l'homme que l'homme, surtout l'homme confronté à des situations extrêmes de vie comme c'est le cas dans cette série. Je vais te citer Hobbes banalement, que ça va te rappeler l'haleine fétide de ton prof de philo (tous les profs de philo ont l'haleine fétide, non ?):  "l'homme est un loup pour l'homme", et  c'est ce que te crie toute cette série. Ici en gros le zombie fait juste tapisserie c'est un truc presque inoffensif, et qui reste un élément légèrement perturbateur dans cette escalade vers l'horreur car plus on avance dans la lecture des tomes, plus on ressent la nausée, et je n'exagère pas. Vraiment pas.

 

Non là franchement limite je ne veux presque pas continuer à lire ces BD, c'est un peu comme quand j'ai calé avec Dexter quand il retrouve --- attention spoiler---- R..a dans sa baignoire ensenglantée. En gros le problème avec moi c'est qu'il faut pas toucher à la mère plutôt très, très maman poule que je suis, et là le tome 8 t'arrache les artères coronaires en tant que maman, mais bon je pense que même si t'as du rocher à la place du coeur, tu seras quand même pas insensible. Je ne vais pas glisser vers du "spoilage", mais je crois que c'est pas le moment pour moi ce genre de lecture pas du tout ambiance "la macarena". Je te confesse un truc je suis un peu enceinte, au début d'un 7ème mois, où je presse la science qu'elle se magne les fesses à nous faire des gestations plus express disons en 4 mois ça serait pas mal, et donc du coup je suis assez secouée de l'émotion, hormonalement parlant, je suis pas non plus la tête à pleurnicher dans des kleenex toute la journée, mais j'ai quand même bien du mal à faire face aux choses obscures.

Et là on est vraiment dans l'horreur absolue dans cette série.

En gros tu seras prévenu.

Du coup je suis beaucoup plus "encline" à aller vers de la BD sympathique, me fait de l'oeil celle-ci "Coucous Bouzon"d'Anouk Ricard qui semble être plus dans l'humour du grand n'importe quoi,  j'ai besoin limite de me détendre avec de la blague de niveau "prout sous les aisselles" que de me rendre à l'évidence qu'un humain est bien plus cruel qu'un zombie.

 

Sinon quand même soyons honnête: c'est une série super balèze et sacrément bien foutue, je te le concède, la série télé fait un carton mais je ne me résous pas à la voir si j'ai déjà du mal à assumer la violence de la BD, einh tu l'auras compris. Maintenant je sais, parce que je suis têtue  curieuse,  qu'à un moment où à un autre je terminerai cette "quinzologie". Sinon pour info le tome 14 est sorti en septembre 2011 chez Delcourt, et le 15 sort là pour Noël mais en anglais please, pour la version française faudra attendre. Hier je disais à mon amoureux que je ne vois pas franchement qui ils vont faire mourir de plus sur les 7 tomes qu'il me reste à lire, vu qu'une grosse majorité est passée à la casserole, mais bon je sais quand même que je terminerai cette série. Mais pas là, pas maintenant.

 

Sinon comme je te disais dans mon autre billet, mon cerveau est en mode "cryogénisation-hibernation-alzheimer" en ce moment (rapport encore à la grossesse), je souffre d'accès de trous de mémoire et de lobotomisation, en gros voilà je me sens idiote et très très lente (ça encore merci la décharge hormonale je suppose), j'ai pourtant la volonté de te parler de pleins de bouquins, d'écrire pleins de trucs, mais ma paresse neuronale ne suit pas. Je crois qu'il vaudrait mieux que je m'en tienne pour le reste des mois qu'il me reste, à lire genre de la bio comme je sais pas moi celle des soeurs Kardashian ou çà (à moins que tu aies pire à me suggérer):

 

9782749913711

 

 Allez je te laisse, prends bien soin de toi mon très, très cher lecteur de l'ombre.

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24 septembre 2011 6 24 /09 /septembre /2011 10:41

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Je ne tape pas vite car je ne tape qu’à une main, dans ma gauche j’ai un sandwich pâté de campagne-cornichons de la taille de l’autoroute entre Paris et Marseille, et je peux te dire que je ne vais pas le lâcher car j’ai faim, et quand j’ai faim je veux dire Charles Manson c’est Bill Cosby à côté de moi, tu vois.

 

Donc du coup je ne vais pas écrire des masses, mais y’a pas des masses à écrire non plus. Voici une chouette BD qui se lit en rien du tout, et qui se trouve dans la collection poche des BD « Bulles en poche » pour la modique somme de 5,50 €, crée à 4 mains par Marie Voyelle et Maloup. L’histoire c’est que Marie se galère à terminer sa thèse, elle a six mois de retard, il lui a été donné un ultimatum de trois semaines, laps de temps dans lequel sa thèse doit se retrouver sur le bureau du Professeur Collet. Le sujet de la thèse : la traduction des annales d’Assurnazirpal II.

… Assurnazirpal II ?

????

Mais quel inculte tu fais, voyons il s’agit du roi Assyrien qui a précédé Salmanazar III. Quand même ! pffff… tu m’exaspères mon très cher lecteur de l’ombre… je rigole les gars, évidemment que j’ai été faire un tour du côté de google, einh sinon ben je serais comme toi à dessiner des points d’interrogation dans mon cerveau.

Donc ce personnage sur lequel l’héroïne se galère c’est comme je te disais un roi Assyrien (884-859 avant Ji Cé), et qui déconnait pas sur les moyens et la forme qu’il mettait pour amplifier son empire : empalements, pyramides de têtes coupées, en bref un sympathique potentiel de serial killer de masse avec une imagination débordante niveau rivières d’hémoglobine et viscères.

(ça c’est pour ta culture).

 

Donc Marie bouine à mort, recluse dans son appartement, elle mange du thon à même la boîte et trouve mille activités de feignasse pour ne pas affronter le boulot qui l’attend, quand son imagination ou un monde parallèle vont faire apparaître trois attachants personnages : un GI, une bimbo qui répond au prénom de Candy Crystal (avec un prénom pareil soit t’es pute, soit t’es bimbo, soit t’es les deux, tu en conviendras), et un gros morse orange, Raoul, qui mange trop de rillettes. Mi coachs- mi boulets-mi envahissants (d’où le titre), ces trois personnages ont pour mission d’aider Marie à reprendre en main sa thèse, mais aussi sa vie.

 

Je n’ai pas grand-chose de plus à rajouter surtout que je tape vraiment à un doigt comme les gendarmes sur leur machine à écrire dans les années 80 (années 90 aussi ?), et que du coup je ne vais vraiment pas vite, mais je pense que c’est une BD sympathique, à l’investissement assez modeste. Pour info, une des têtes pensantes de cette BD a un blog accroche-toi à ton sloup, où t’y trouve "de la vautre, de la drague et parfois des morses à frange". 

 

Mon très cher lecteur de l’ombre, je te laisse non sans te souhaiter une bonne fête si tu t'appelles Thècle, car c'est ta fête aujourd'hui, sinon si c'est pas ta fête, c'est tant mieux aussi.

 

 

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4 juillet 2011 1 04 /07 /juillet /2011 10:00

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Mon très cher lecteur de l'ombre,

Et oui ça bosse pas plus ici, je le sais, je suis confuse, mais voilà on en revient au même: le baromètre ici dépasse toujours les 37° en ce moment, voir même on se croirait dans le désert Saoudien des fois, et du coup j'ai un poil dans la main qui pousse en mode Raiponce et je peux même en faire des nattes.

Bref.

Leslie Plée, pour les deux du fond qui suivent pas, c'est une blogueuse BD qui a aussi sorti une BD sur "Comment elle a cru devenir libraire", où elle démonte l'envers du décor des supermarchés culturels. C'est un blog que je suis avec assiduité car vraiment je la trouve très drôle cette nana. D'ailleurs si tu suis bien (et du coup je parle encore pour les deux du fond), je lui avais fait une petite interview livres par ici, où elle nous révélait ses préférences littéraires.

 

Dans "L'effet Kiss pas cool" ou le journal d'une angoissée de la vie, Leslie s'attaque avec humour et courage à ses angoisses qui lui bouffent la vie, en tout cas qui lui la compliquent sérieusement. Elle remonte à la petite enfance, où elle n'a jamais été l'enfant sereine qui jouait peinarde avec sa barbie qui préparait des tartes aux prunes pour Ken (je ne parle pas pour moi, mes barbies elles étaient divorcées et faisaient rien qu'à claquer des tunes dans des centres commerciaux), Leslie quant à elle, commençait à s'angoisser sur le futur et se disait "Vivement la retraite qu'on en finisse", tu vois le genre.

L'école pour elle, était comme une prison d'où elle ne pensait "qu'à s'évader", et là dessus je vais te faire une digression-confession intime car je la rejoins: à ma rentrée en CE1, je te parle de çà il y a tellement longtemps que le chanteur Jean-Pierre Mader cartonnait avec Macumba,  j'ai commencé à calculer combien d'années il me restait avant d'en finir avec l'éducation nationale, et j'ai commencé à pleurer. Moi ce que je voulais c'était courir en slip dans l'herbe et sauver les chats. Tu comprendras que par la suite, une fois que l'école n'est plus obligatoire (=quand t'as passé ton Bac, si tes parents te lâchent pas la grappe), j'ai été très moyennement le genre d'étudiante assidue, j'ai eu des petits soucis de discipline on dira. Alors là dessus je connais la souffrance des longues heures à l'école, où le seul truc qui t'anime c'est les BN à la Framboise et les parties de billes de la recrée, et puis quand t'es plus grande les pauses où tu crapottes des malbo pêche-abricot en gonflant les seins auprès des mecs choux du lycée.

Digression OFF.

Donc il s'agit d'une BD sur les angoisses, les peurs que Leslie Plée se trimballe comme un boulet au pied. Alors elle utilise l'humour pour mieux les affronter, pour voir si elle arrive à leur tordre le cou et leur faire face une bonne fois pour toutes. Il y a des moments très drôles genre comme par exemple où elle est à l'infirmerie du lycée où il y a des affiches au mur: "Envie d'une clope? Pourquoi ne pas manger un spéculos à la place?" ou "la drogue ça craint du boudin", "Dîtes non au sexe", ou encore l'épisode où elles délirent avec une copine, non moins phobique, sur comment planifier un trajet en métro afin d'éviter un attentat taliban, tu vois le niveau de paranoïa quand même. Ah oui j'ai oublié à ce profil angoissé multi phobique, il faut rajouter à Leslie un tempérament un brin paranoïaque, que du coup ça m'a fait penser à l'auteur (et actrice, est-ce bien nécessaire de le préciser ?) Sylvie Testud qui est la reine des plans paranos et qui sait en rire divinement, cf par ici ou par .

Donc comme je te disais pour en revenir à Leslie Plée il y a de très bons moments mais aussi j'ai trouvé et regretté une certaine longueur quand elle s'attarde un peu trop sur les symptômes de tout ce bordel psychique, et il y a un moment où ça a pas loupé l'ADN de Gi Joe qui est en moi a saturé un peu, bon c'est mon souci à moi, je suis assez "eh oh on est pas des mauviettes, on va bouger son cul de fiotte et regarder la vie en face droit dans les yeux ", que du coup je suis pas à 100% fan de toute cette nouvelle BD. Bon je te jure que ça me déchire l'âme de mettre un tout petit bémol à ce livre car Leslie Plée est une nana trop drôle, et qu'il y a des moments d'humour absurde absolument délicieux.

 

En somme et en conclusion: lis-la quand même (je suis peut-être pas phobique, mais qu'est ce que je peux être paradoxale).

Bien à toi,

Moi (alias GI Jane)

 

PS: je te glisse une photo de moi prise à mon insue lors mon entraînement matinal de mise en forme, après mon bol de chocapic.

 

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24 décembre 2010 5 24 /12 /décembre /2010 17:16

Joséphine - Joséphine, T3

  

 

Oui j'ai un peu disparu ces derniers temps.

Tu ne vas pas me croire... Tu ne vas certainement pas me croire, mais une sotte histoire de monsieur à la barbe blanche  qui a choppé la tourista parce qu'il avait mangé des huîtres sur la croisière de Frank Michael, et que genre les huîtres elles venaient pas du tout en direct de Cancale, mais plutôt de la planète listéria, enfin bref, du coup l'homme à la barbe blanche qui drague de l'octogénaire  sur du paquebot quand il est off (hors mois de décembre), avait bien besoin de mon aide pour préparer tous ces cadeaux par milliers, et voilà comme je suis sympa et que les vieux me font pitié, je l'ai aidé. Et donc ceci explique mon absence bloggaire. Si tu ne veux pas me croire, libre à toi, mais faudra pas faire la tête quand tu découvriras au pied de ton sapin le Best Of de Christophe Maé et le DVD de Céline Dion à Las Vegas...

 

Bref... revenons à une fille chouette: Pénélope Bagieu. Fais pas ta mine boudeuse mon très cher lecteur de l'ombre, oui je le vois ce petit rictus sceptique, cette petite tête de chat qui voit que le chien lui a encore bouffé ses croquettes, tu te dis  putain de la BD pour filles... WRONG! si tu crois que lire du Pénélope Bagieu c'est comme de mater Sex and the City 2* , il va falloir que tu te détendes des pattes arrière car Pénélope Bagieu c'est un peu Steven Seagal à côté de Carrie Bradshaw (c'est à dire aucun rapport si te me suis).

 

Est-ce bien nécessaire de présenter à nouveau Joséphine ? Tu vas être un lecteur de l'ombre docile si tu ignores qui est l'héroïne la plus connue de P. Bagieu, et tu vas te référer à mon résumé des 2 premiers tomes par là.  Dans ce tome 3, on apprend dès le titre que Joséphine change de camp, ce qui peut laisser suspecter qu'elle découvre tardivement son homosexualité, mais elle change d'un autre genre de camp... Joséphine a toujours la même famille de boulet, la soeur qui a un serre-tête dans les cheveux à l'image de sa largesse d'esprit, une mère qui serait une version beaucoup plus rigide que Christine Lagarde ( si, si c'est tout à fait possible), un père tout muet mais tout souriant, effacé derrière le général qui lui sert d'épouse, enfin disons que Joséphine puise sa joie de vivre ailleurs que dans le background familial, et donc avec les potes. Mais ces mêmes potes commencent un peu à douter de l'avenir de leur amitié quand Joséphine semble avoir trouvé son Prince charmant et surtout quand elle se retrouve dans une situation disons non pas sans conséquences, enfin disons le genre de conséquences qui fait que 10 mois après il y a un catalogue Vert Baudet qui traine dans ta cuisine (je maintiens trop le suspens), le genre de conséquences qui lui fera voir de près à quoi ressemble un mouche-nez, mais je n'en dis pas plus, pour laisser planer le suspens comme dans un cluedo.

 

Les premières pages sont, certes, un tout petit peu lentes, mais par la suite ça se lit avec plaisir. Si tu crois avoir un surplus de testostérone et que tu as chez toi le DVD "Piège de Cristal", ton film de la vie, que t'as  même pas acheté par dépit avec tes points Total, mais en tout état de cause ses 14,99 chez la Fnac, il est fort probable que tu sois réticent à la lecture des Joséphine, mais sache que lire cette série c'est comme manger des crêpes au nutella en regardant la neige tomber: c'est pas méga productif, mais c'est délicieux.

   

Je sais que Pénélope Bagieu nous réserve du beaucoup encore mieux et du complètement différent, j'ai un peu l'impression qu'elle essaie un peu de se débarrasser de sa Joséphine qui lui colle bêtement à l'identité, alors que dans le fond comme je te le disais je sens que Pénélope Bagieu c'est Steven Seagal à côté de Carrie Bradshaw, enfin je veux dire par là qu'elle va nous surprendre et clouer le bec à tous ceux qui essaient de la ranger dans la case Margaux Motin and co. Cadavre Exquis , son autre BD, fait partie de la sélection officielle 2011 du festival international de BD d'Angoulême ce qui est quand même une haute reconnaissance, un gage d'une qualité, d'un talent évident. Enfin disons que je suis sûre d'avoir raison en ce qui la concerne: elle est top.

 

Et c'est tout.

 

Bon mon très cher lecteur de l'ombre, je te souhaite un merry christmas et que la force du foie gras soit avec toi.

Bien à toi! 

 

 

*PS: aveu : il y a quelques jours j'ai loué Sex and the City 2 (oui tu peux ma lancer des endives pourries). Si j'avais du aller le louer dans un Dvd club (je n'ai pas toujours recours à la piraterie), je me serai déguisée de peur qu'on ne me croise avec le dvd de Satan dans les mains (=grosse snob), mais je l'ai loué sur orange tv, dans l'intimité de mon salon. Que te dire mis à part que celà n'a pas été les meilleurs 4.00 euros investis de ma vie, et ce sans grande surprise je savais que c'était une grande daube mais mon corps me demandait de la daube, alors je peux juste te dire que "Anaconda", le premier, est un chef d'oeuvre à côté.

 

Encore PS: promi, juré, et craché en raclant le gorge et tout, mes prochains billets sont des livres et des livres que tu vas pouvoir t'offrir avec les sous des étrennes de Mémé, car ils tuent.

 

 

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8 décembre 2010 3 08 /12 /décembre /2010 11:21

Plus cool tu meurs

 

 

Mon très cher lecteur de l'ombre tu comprendras l'objet de ce qui va te sembler une longue digression, mais qui est en réalité une introduction au thème de cette BD: un retour "accidentel" dans le passé, et plus précisément aux années lycée d'un homme de 40 ans soudainement donc replongé dans son corps un peu maladroit de ses + ou -16 ans ...

 

Parfois je fais ce cauchemar horrible que je suis toujours au collège et qu'il me reste encore toutes ces années à tirer à l'école et dans cette période peu épanouissante qu'est l'adolescence. Je ne suis pas de ces personnes qui soupirent avec un je ne sais quoi de mélancolie, de peine et d'envie dans le coeur, appelons ça de la nostalgie, en pensant à ces années lycée (ou collège par ailleurs). Pourtant même si je n'étais pas la fille la plus populaire du lycée, je n'étais pas non plus ce vilain petit canard que personne ne veut être son pote, socialement je m'en suis toujours bien tirée, mais néanmoins je suis très satisfaite que cette période appartienne au passé et soit révolue, je n'ai pas la nostalgie de ces moments, et genre encore moins de ces moments là:  

 

- Danser comme une furieuse sur "Come out and play" des Off Spring le nombril à l'air le corps imbibé de malibu-ananas avec vue sur ta culotte princesse Tam Tam (ta seule potable).

- Voir tes seins ne pas pousser, et ton corps rester idem à celui d'un garçon de 8 ans, quand toutes tes copines ont des profils mammaires à la presque Anna Nicole Smith.

- Monter à 9 dans une voiture qui n'est pas du tout un minivan où je me passerai de commentaires sur l'état du conducteur, en chantant  tous forcément faux Allelujah de Jeff Buckley, en sniffant du papier toilette imbibé de.... (censure)  (pas bien du tout les enfants, du tout, du tout)

- Censure

- Re-censure

- Danser trop synchro sur  Carrapicho* et son gros tube Tic Tic Tac, genre comme si t'étais trop née au Brésil quoi (enfin c'est ce que tu crois)...

- Mettre une robe de catin, tout çà pour la ruiner avec le sang de ton bras en lambeaux because tu as fait une chute que tu aurais pu décéder, car tu as bu toute la bouteille de la goutte du père Michel (qui fait une goutte tellement forte que tu peux t'en servir pour laver les carreaux ou comme détachant).

- Passer la cassette des President of the United States of America tant de fois que du coup la cassette elle est toute cassée, enfin surtout à cause du morceau Lump, et donc essayer de la voler à Intermarché et renoncer car tu as quand même fait un peu de catéchisme et tu sais que voler ça pue, mais que surtout tu as trop peur de te faire griller (= tuer par les parents).

- Retourner au lycée écouter la majorité de ces professeurs qui semblent sous xanax toute la journée, et donc mourir d'ennui tel un rat mort.

- Voir ta mère venir te chercher en fake moon boots en poils de mouton et de chamois à la sortie du lycée juste parce qu'il a neigeoté (je t'aime quand même Maman).

- Danser un slow sur "Nothing else matters", et tomber amoureuse à chaque partenaire (de slow).

- Tomber amoureuse souvent.

- Se casser la gueule amoureusement parlant.

- Du coup après écouter des chansons de la loose internationale genre des Boys II Men, " I'll make love to you", en pleurant ta misère sentimentale.

- Vouloir trop savoir jouer à la guitare "Under the bridge" des Red Hot car = méga potentiel drague pour les feux de camp.

- Fumer des royals pêche-abricot, ou des camels, enfin crapoter quoi, mais avec un air malicieux de "à moi on me l'a fait pas, come on Baby" à la James Dean.

- Sécher l'école et manger des pepito le tout arrosé de graffen tiède (bière économique du Lidl) avec ta copine qui s'est fait des rastas mais que les nattes lui tirent tellement le cuir chevelu qu'elle a les yeux plus bridés que Jackie Chan.

etc...

etc...

Donc comme je te le disais zéro nostalgie, ZERO NOSTALGIE, de ces moments là. 

 

Laisse moi donc désormais mon très cher lecteur de l'ombre en revenir à la BD en question (et genre tu vas comprendre le rapport):

  

Andy Wicks, la quarantaine, a tout tenté pour arrêter de fumer, en vain... A la demande de sa femme, il tente l'option de la dernière chance: l'hypnose. Lors de cette séance il se retrouve balancé dans le passé, dans son lycée quand il avait encore des cheveux et que son appareil dentaire resplendissait de mille feux, et que son père n'était pas encore mort, et qu'il n'avait pas encore fumé sa première cigarette....

 

J'ai aimé cette nouvelle graphique d'Alex Robinson (= BD en langage snob), il y a des moments franchement drôles, genre comme quand il se dit que étant là dans le passé avec la connaissance du futur, il pourrait aller dénicher Kurt Cobain à Seattle et l'aider à percer dans le grunge ou être l'inventeur du .com afin de vivre aisément de ses rentes et être un jeune retraité de 30 ans. Non franchement c'est chouette, je connaissais un tout petit peu l'auteur car j'avais commencé sa bd "De mal en pis" (c'est très bien aussi mais je t'en parlerai une autre fois). Si tu ne connais pas, Alex Robinson est un auteur/dessinateur de BD originaire de l'état de NY, né en 1969, ces nouvelles graphiques ne sont pas toutes traduites chez nous seules le sont " De Mal en Pis", " Derniers Rappels" (une sorte de continuité de " De Mal en Pis"), et enfin "Plus cool tu meurs". 

En résumé, "Plus cool tu meurs" est tout à fait recommandable et c'est tout, voilà, voilà.

  

*  je vois ta mine mon très cher lecteur de l'ombre avec ce point d'interrogation au milieu du visage, Carrapicho ??? Tic tic tac ??? allez pousse les meubles de ton chez-toi, baisse le chauffage et danse selon la chorégraphie, si tu as à moitié de l'arthrose dans les genoux, give up! (je te fais la promesse solennelle que je te pourris plus les tympans dans mon prochain article)  

 

 

Solennellement.

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  • J'aime les huîtres. J'ai cabossé ma voiture à cause d'une sotte histoire de gloss. Un jour j'ai été mordue par un berger allemand. Sinon ceci est un blog de livres.
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