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6 avril 2011 3 06 /04 /avril /2011 09:44

Parfois j'aimerais être une petite souris.

Pas seulement pour aller me balader sous les métros en mode Jack Ass sans craindre pour ma vie, mais aussi pour rentrer à l'improviste chez les écrivains et regarder leurs bibliothèques, et comme je serais une souris j'irais aussi racketter leurs frigos et me goinfrerais de camembert et de parmesan (petite précision: si j'étais une souris, je serais allergique au gruyère, rapport aux pièges cruels et à Tom and Jerry) (enfin je me comprends).

 

Je suis passionnée par les bibliothèques en tant que meubles, contenu, les bibliothèques des particuliers ou les publiques. Mais j'ai une faiblesse pour les bibliothèques de ceux qui remplissent les nôtres: les écrivains. Je suis donc toujours à l'affut des articles journaux, magazines ou blogs qui proposent un aperçu des bibliothèques personnelles de ces derniers.

 

Et comme je suis sympa (et qu'il faut que je meuble, j'ai pas de billet concernant un bouquin achevé), voici donc une note avec des photos de bibliothèques, dont tu excuseras la piètre qualité en certains endroits j'ai un peu le même niveau qu'un poney en captures d'images, photoshop and co...

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Ce reportage, je l'ai trouvé dans le Maison Française, de mars je crois, (je t'ai déjà dit que j'ai des lectures de grande madame), je t'en donne un extrait: (quelques jours après, je fais un update, puisque le site côté maison.fr a mis en ligne cet article de Maison Française de façon complète et lisible, à la différence de mes scans très merdiques, c'est par ici pour tout voir) (enfin les grands esprits se rencontrent quand même)

  biblio écrivain 003

 biblio-ecrivain-005.jpg

 

biblio écrivain 006 

Puis on continue dans les lectures de la Pléiade, dans le Woman de ce mois-ci (un magazine féminin Espagnol) apparaissent quelques autres bibliothèques d'écrivains avec mon prix Nobel favori, que je crois que je t'ai assez cassé les oreilles avec lui, Mario Vargas LLosa:

 

 biblio écrivain 001

(cherche pas, ça existe pas Génon les Rosiers, et si ça existait je doute qu'il y ait une quelconque université dans ce bled, tout au juste un PMU à côté de l'église, qui est le schéma habituel de tout village qui se respecte).

 

Martin Amis...

biblio-ecrivain-002.jpg

 

Et puis j'avais trouvé çà, sur un site de photo/déco yankee The Selby, divers clichés du "chez lui" de Frédéric Beigbeder avec vue sur son accumulation de bouquins, un aperçu:

 

 10 17 08 Frederic Beigbeder17604

 

 

Si tu veux en voir plus de son domicile très chouette où il y a une pancarte qui indique "Attention chat bizarre" qui est wanted pour moi, c'est par ici mon très cher lecteur de l'ombre. 

 

Il y a un tumblr, que je comprends pas trop la différence avec un blog ou un mini blog, mais bref, un site qui est un raz de marée de photos de bibliothèques, librairies en tout genre, ça s'appelle "Book Lovers never go to bed alone" (petits malins), j'ai fait ma petite sélection:

 

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(malgré le rose que je n'aime pas du tout, j'adore l'idée)

 

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Voilà mon très cher lecteur de l'ombre, ceci est un message codé à caractère subliminal, aussi du morse psychologique ou bien un soupçon de télépathie, afin que toi aussi qui me lis et qui passes de temps à autre sur ce blog,  tu me balances un visuel (une photo, banane!), un petit bout de ta bibliothèque à toi, oui ça peut être aussi la pile d'Autoplus + Public des toilettes, ça me va aussi, tu peux me l'envoyer sur mon courrier du blog mescontemplationsetdigressions@gmail.com 

Si tu as piscine je comprendrai, mais sache que si tu réponds à ma proposition, je serai au moins contente comme quand mon chien a arrêté de faire ses besoins dans la maison, genre tu vois, vraiment très contente... Ca me plairait de faire un billet là-dessus, avec ton accord de ta divine gentillesse mon très, très cher lecteur de l'ombre.

 

Allez je te laisse sur une photo où j'ai été taguée avec d'autres par une amie sur Facebook, que je te rassure je ne suis en aucun cas un des éléments de cette bibliothèque, rapport entre autre à ce que j'ai autant d'équilibre que Tonton Roger quand il sort de table à Noël (on a tous un Tonton Roger dans nos familles, voir même plusieurs). Cette bibliothèque sera la cerise sur le gâteau de ce billet:

 

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(thanks ma FF)

 

Bien à toi mon très cher lecteur de l'ombre.

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31 mars 2011 4 31 /03 /mars /2011 09:12

 

Voici un article d'un journal trouvé sur un fauteuil dans un train entre Londres Stansted et Liverpool St, il y avait aussi un reste de sandwich qui trainait à côté, mais en dépit de ma faim et comme il y avait des gens dans le wagon j'ai ignoré la tentation de m'accaparer ce bout de sandwich abandonné (manifestement au brie et à la marmelade d'oignons).

 

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En gros si tu piges rien à l'anglais l'article raconte comme quoi il va y avoir un nouveau Bridget Jones, le 3ème quoi.

   

Amis chers lecteurs de l'ombre, pour ceux d'entre vous qui sont un poil snobs, le genre à plutôt crever que de se trémousser sur la danse des canards, éloignez vous de cet article, au risque de vous étrangler dans votre condescendance et vos airs supérieurs, et mourir anéanti de pitié pour moi.

 

Voici un billet qui cause de la littérature avec des oestrogènes, des cafés latte, du chardonnay et des Louboutin dedans, et du syndrome prémenstruel en veux-tu et bien tiens en voilà, et pas qu'un peu...

 

Avant toute chose, je vais mettre les points sur les "i", ou les barres sur les "t", ou la moitié du 5 de "ç cédille": je ne suis pas très portée sur ce genre de lecture, pas franchement du tout, même la torpeur d'une plage de canicule d'été Andalouse ne me fait  presque absolument jamais pencher vers ce domaine de lecture, plus communément appelé "La Chick Lit", entends par là la littérature de pouf', et c'est sans ironie et sans méchanceté que je le dis. Mais quand j'ai lu trop de livres un peu denses (oui ça m'arrive), j'ai parfois envie de faire une exception et d'ouvrir un de ces bouquins, que Marguerite Yourcenar + Duras elles doivent s'en retourner dans leurs tombes.

 

Helen Fielding et son "Journal de Bridget Jones" a déclenché quelque chose chez moi, c'était en 1996, une époque où je lisais des trucs de grande personne, Céline ou Sartre, aussi l'époque où NTM, Rage Against the Machine, Offspring et Pascal Obispo se faisaient de la place dans mes prédilections musicales (Pascal Obispo, oui messieurs, mesdames, mesdemoiselles, Pascal Obispo)(hum). Donc en 1996, l'année de mon BAC, que j'ai décroché avec une mention moyennement bien et qui reflète un peu tout mon parcours scolaire, c'est à dire "bien, mais peut mieux faire" (mais n'en a pas envie du tout, rapport à ce que le soir après l'école elle regarde Beverly Hills et Hartley Coeurs à Vif).

Donc je disais en 1996, apparaît "Le journal de Bridget Jones", cette trentenaire un peu couillone, qui se complait moyennement dans sa peau d'orange, qui a souvent  la main lourde sur la vodka, et qui s'auto flagelle à aimer toujours le sale type de l'histoire bien qu'il y ait un mec qui s'intéresse à elle, mais il a un pull en laine avec un cerf dessus que même ta grand-mère elle préfèrerait coucher avec Pascal Sevran que te le tricoter... Voilà en gros pour le résumé, si résumé il y a besoin de faire...  

 

Si Helen Fielding a déclenché quelque chose chez moi, c'est que j'ai compris qu'on pouvait jouer avec la "littérature", la décomplexer, la rendre futile et inutile, la trahir peut-être aussi, mais qu'on pouvait écrire des choses de fiotte et en faire son gagne pain, et qu'en plus ces choses de fiotte pouvaient être un moment agréable comme le sucre d'une barbe à papa qui craque sous le palais, ou des bulles de champagne qui rafraichissent la gorge (et oui c'est la fête du slip des métaphores à la con).

  

Helen Fielding a ouvert la brèche, après nous avons eu le droit à ce raz de marée gigantesque, énorme succès commercial de la littérature de morue comme dirait probablement une copine à moi, ou Chick Lit, qui continue encore de très, très bien fonctionner, enfin surtout en dehors de la France, berceau du snobisme par excellence. Helen Fielding a provoqué je crois quelque chose de bien, si on fait une analyse sociologique de niveau plus ou moins CE2... Elle a ouvert la porte à la littérature décomplexée, tout comme Danielle Steel a ratissé le passage à Marc Levy (je ne sais pas si Marc Levy serait très heureux de cette réflexion), Helen Fielding a fait de même à toutes les Isabel Wolff, Candace Bushnell, Lauren Weisberger, ou notre version frenchie Agnès Abécassis, etc... Dans le Vogue de ce mois-ci (oui je n'ai que des lectures de grande Madame) mis à part apprendre que Cameron Diaz prône la douche de 3 minutes, il y a un article sur Sophie Kinsella, l'auteur des bientôt  cinq volets de l'héroïne de "l'Accro au shopping",  et qui a battit son empire sur une héroïne victime du consumérisme (je peux pas t'en dire plus, car j'ai pas lu ses bouquins) (par contre j'ai vu le film, au prétexte que l'actrice principale, la rousse mignonne dont j'ai oublié le nom, est le femme de Sacha Baron Cohen, le génial Borat ou Ali G ou Bruno).

 

Evidemment, ces auteurs qui peuvent citer Laura Mercier et Jane Austen dans la même phrase,  on ne les verra pas invitées sur le plateau de "la Grande Librairie", quoique moi je trouverais ça rigolo voir même intéressant. Elles sont mises au placard du grand sérieux des gens qui font la littérature, mais une fois encore j'en reviens au même, toujours au même, je crois que pour moi, même si il y a des livres qui parlent, qui transforment, qui rendent meilleurs, (je doute quand même que la chick lit' procure ce genre de conséquences), je pense qu'avant tout le plus important dans la lecture c'est le PLAISIR. C'est comme de boulotter des pringles à la crème d'oignon devant une bonne série, genre Modern Family par ex, une part de la réponse "à pourquoi lire ?" est le plaisir (là je fais un clin d'oeil à Charles Dantzig, et son essai sorti en octobre 2010, "Pourquoi lire?", et qui serait probablement pas du tout d'accord avec moi) (du tout, du tout... )

 

 

- Cf d'autres lectures de pouf':  "Le diable s'habille en Prada"

 

- Cf d'autres lectures pour non snob averti et confirmé: "La prochaine fois" 

 

Enfin, pour en revenir à Helen Fielding et Bridget Jones, j'ai une question qui me taraude en ce qui concerne l'adaptation prochaine au ciné de la troisième partie: j'ai jamais été trop fan de Hugh Grant, moi je suis plutôt du côté des Benicio del Toro and co, le côté old british famélique très peu pour moi, mais bon voilà l'objet de ma question: Hugh Grant est pas franchement en train de vieillir comme Sean Connery disons, il prend de plus en plus le profil d'un Droopy grisonnant, il va quand même jouer 10 ans après le rôle du séducteur au coeur absent ?

 

Bon allez je te laisse, je vais regarder une redif' de Télé Foot en buvant de la 1664 tiède.

 

Ou pas. 

 

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27 mars 2011 7 27 /03 /mars /2011 15:20

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Non, je ne me suis pas fait enlevée par un alien (je réserve ce privilège à des gens comme çà). (Par ailleurs si un jour je me faisais enlever par un alien, je lui chanterais tellement fort du Frédéric François ou du François Feldman, qu'il serait bien obligé de me virer de son improbable navette-ovni et de me ramener chez moi.)

 

Je sais que j'ai disparu de la circulation bloggaire. Depuis un peu plus d'un mois, j'ai du retirer 6 fois mes bottes avant des contrôles de sécurité aériens (découvrant à chaque fois avec un petit semblant de honte que j'avais ENCORE des trous dans mes collants), le peu de temps où j'ai été chez moi, soit j'ai hébergé dans mon humble demeure moults voyageurs, soit j'ai lutté contre une crève que j'ai bien cru que j'allais terminer comme Molière (cf tuberculose), en bref franchement je ne me rappelle pas trop le moment où j'ai disposé ne serait ce que d'une petite demi-heure...

 

Me voilà donc  ENFIN SEULE, assise avec une tasse de thé noir, dévorant les derniers smarties de ma progéniture (j'accuserai le chien beige), avec comme seule compagnie le bruit de la machine à laver, et je suis très contente d'avoir un petit moment de répit pour te causer de ma dernière lecture.

 

"7 mers et 13 rivières", on dirait presque le nom d'un conte, sauf qu'en fait le titre original est "Brick Lane" qui est une rue du quartier de Tower Hamlets, à l'est de Londres, zone de forte immigration asiatique, et en particulier Bangladaise. (Parfois la pertinence du choix d'un titre pour un livre étranger me laisse un peu perplexe, je ne comprends pas franchement pourquoi le traducteur et/ou la maison d'édition ont fait le choix de ce titre là, je le trouve un peu couillon et après avoir refermé les 571 pages du livre, je ne lui en saisis pas l'intérêt).

 

Résumé: l'héroïne, Nazneen, est née à Dhaka, Bangladesh, dans un état de détresse physique qui ne laissait pas espérer beaucoup quant à ses chances de survie, mais le Destin auquel l'a abandonné sa mère, a voulu être clément à son égard et lui a accordé la vie, enfin la survie. Le Destin, cette supposée vision sympathique de l'avenir, s'est par la suite un peu moins soucié de son cas puisqu'elle se retrouve mariée sans qu'on lui en ai demandé son avis à un homme, Chanu, "vieux- d'au moins 40 ans" et qui ressemble à une "grenouille". C'est ainsi qu'elle se retrouve dans la banlieue Est de Londres, ne parlant presque rien de l'anglais, en bonne épouse d'un homme pas méchant mais inefficace. En parallèle de sa vie qui continue tant bien que mal, elle entretient une relation épistolaire avec sa soeur Hasina restée à Dhaka, à exactement 8011 kilomètres d'elle ("8011 kilomètres"  aurait presque fait un meilleur titre, si je peux me permettre d'avancer, modestement, car ce livre est un livre pont entre ses deux pays). Donc la vie de Nazneen s'écoule comme un robinet qui fuit des gouttes droites et sonores, elle perd un enfant, puis naissent deux filles, et puis un jour, le retour au pays, celui qui fait tant rêver Chanu se fait effectif, elle doit faire un choix pour elle et ses deux filles désormais adolescentes...

 

L'auteur, Monica Ali est née en 1967 à Dhaka, capitale de ce qui est désormais le Bangladesh. Pendant la guerre civile qui déchire l'est et l'ouest du Pakistan, à l'âge de 3 ans elle déménage en Angleterre où elle continue de résider. Elle a commencé à écrire à 31 ans, et on peut admettre qu'elle a eu un bol monstre puisque en montrant les premiers chapitres de son premier roman (celui-ci même) elle s'est vue offrir un contrat de publication, plus incroyable encore elle s'est retrouvée en 2003 dans la prestigieuse liste de la revue littéraire anglaise Granta, comme l'un des meilleurs écrivains outre-manche de la décennie, et ce avant d'être publiée... Par la suite elle a écrit "Café Paraiso" qui a connu un succès beaucoup plus discret, puis le dernier publié en France "Dans la cuisine" qui me fait de l'oeil, enfin sort là en Angleterre, dans rien du tout, c'est à dire le 31 mars, son dernier roman "The Untold Story", qui est un livre qui projette dans la fiction si Diana ne s'était pas tuée dans le tunnel de l'Alma. A ce sujet je me permettrai de faire une légère digression: ayant été "guide touristique-taxi" à Paris, je peux vous dire que les gens étaient beaucoup plus prompts et enthousiastes à savoir où se trouvait le Pont de l'Alma rapport à la mercedes et Lady Di, que de savoir par exemple où se trouvait le Musée d'Orsay. J'en ai gardé un amour infini pour le tourisme de masse...

Bref.

 

Ce livre a soulevé une lourde polémique: beaucoup de Bangladais l'ont jugé trop caricatural, surtout les Bangladais musulmans, beaucoup ne se sont pas reconnus dans les personnages , ce n'est pas pour rien que les médias l'ont à l'époque qualifiée de la nouvelle Salman Rushdie, cette polémique s'est attisée avec le projet du film qui est finalement sorti en 2007, en France sous le nom de"Rendez-vous à Brick Lane". Je crois que ce bouquin a autant à voir avec "Les versets sataniques" que Marc Lévy avec Le Clézio, mais bon... Je ne l'ai pas trouvé désagréable, il y a des passages très drôles, d'autres franchement tristes, mais néanmoins je lui ai trouvé de l'énergie et de l'optimisme, malgré certaines longueurs.

Cependant je crois que dans la même veine en auteur anglais et de la même génération, j'ai largement préféré "Sourires de loup"  de Zadie Smith, qui traite avec plus d'ampleur, un humour plus subtil,  avec aussi plus de perspicacité du thème de la complexité du muticulturalisme en particulier à Londres, des préjugés, du racisme ordinaire,  de l'intégration, de la volonté aussi de conserver sa culture, la blessure du pays lointain, les racines en suspens... Hanif Kureishi, un autre auteur anglais, excelle aussi dans ce sujet, je te conseille en particulier "Quelque chose à te dire".

 

 

Quelque chose à te dire                                      Sourires de loup 

 

 

Voilà c'est tout je n'ai plus rien à ajouter, sinon que la première et la dernière fois que j'ai été manger à Brick Lane, j'ai cru que c'était une blague les trois morceaux de poulet anorexique tikka masala que j'avais dans l'assiette. Je n'ai pas trop le sens de l'humour en ce qui concerne le contenu de mon assiette, je suis une gourmande (Gargantua c'est le Dr Dukan à côté de moi), et donc du coup maintenant toute ma vie à chaque fois que je penserai à Brick Lane, je me demanderai où se trouvait le reste de mon poulet...

 

 

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14 mars 2011 1 14 /03 /mars /2011 15:37

Soyons honnête, on va prendre le taureau par les cornes et tuer la peau de l'ours même sans l'avoir tuer, en somme on ne va pas tourner autour du pot: j'ai aucun bouquin de terminé sous la main.

 

Mais comme je n'ai pas l'intention de faire la morte jusqu'à ce que je termine mes lectures en cours,  me voici avec un billet concis sur ces écrivains qui s'en foutent de manger de la chèvre pendant des mois et de se faire dévorer par les moustiques: les écrivains voyageurs. 

  

Tout a commencé quand il y a quelques jours, j'ai pris en photo ce bouquin dans la vitrine d'une librairie de Charring Cross Road à Londres, très intriguée de voir le nom de Ewan Mac Gregor en tête de couverture, un brin barbu, très viril, un physique à des milliers de km du dernier film super chouette que j'ai vu avec lui ("I love you Philipp Morris")  où il se roule des pelles avec Jim Carrey.

 

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Curieuse, j'ai cherché un petit peu de quoi il en retourne de ce bouquin où il pose avec un autre type en mode roots-semibad-boys-motards. En fait ce bouquin est issu d'une série télé anglaise du même nom qui est sortie en 2004, et qui met en scène  Ewan mac Gregor et Charley Boorman, en road trip en moto de Londres à NY en passant par l'Europe et l'Asie en 2004, avec aussi une portée humanitaire car ils étaient en partenariat avec l'Unicef. Les DVD et le bouquin sont devenus des best seller,  et ils ont réitéré l'expérience par la suite sur d'autres destinations, mais franchement moi j'en avais jamais entendu parler, et toi ? J'ai été voir quelques extraits dont un où Ewan Mac Gregor raconte qu'un flic l'a arrêté pour lui dire qu'il a adoré Trainspotting, "un flic qui adore Trainspotting", répète-t-il mi hilare-mi songeur....

 

Bon bref ce bouquin m'a donné l'idée de te dire deux ou trois choses brèves sur les écrivains dit voyageurs, car ils sont importants pour moi et pourtant je ne parle jamais d'eux.

 

Quand j'étais plus jeune, quand je pensais qu'on ne pouvait pas vivre autrement qu'en string, moi je me voyais bien marcher sur les pas de ces femmes écrivains-voyageurs qui en ont dans le slip, telles les inévitables et grandes Ella Maillart et Alexandra David Neel, disons que j'ai revu mes prétentions légèrement à la baisse dirons-nous, pour faire dans l'euphémisme, mais toujours est-il que je garde une admiration sans borne pour ces écrivains atypiques et baroudeurs.

 

En  ce qui concerne leurs pendants masculins, d'abord il y a les Jack : premièrement, le Kerouac que quand on était border hippie et/ou roots, et qu'on portait un tshirt du Che, disons à 18 ans, on criait que "Sur la route" c'était le bouquin de la vie universale intergalactique (sans l'avoir lu, cela va de soit).

Deuxièmement  il y a l'autre Jack, le London, celui pour qui j'ai pleuré ma mère pas possible quand les loups passent des sales quarts d'heure, je crois que je tiens ma fascination de la neige, de son blanc silence et des étendues immenses, de Jack London (accessoirement avant je voulais vivre dans une cabane en bois en Alaska, mais ça c'était avant Sarah Palin...).

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Et puis il faut que je cite de toute évidence l'indispensable Nicolas Bouvier, et sa bible parfaite du road book "l'Usage du Monde", autre merveille d'apprentissage du nomadisme.

 

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Enfin, "En Patagonie" de Bruce Chatwin qui m'a laissé un excellent souvenir et qui me semble tout autant incontournable dans ce genre littéraire bien que lui ait toujours rejeté qu'on le catégorise comme un écrivain voyageur (il a mené un peu une vie de cinglé lui aussi, note pour moi même: chercher une bonne biographie de cet écrivain-journaliste-expert d'art).

 

Depuis que je tiens ce blog je n'ai cependant pas passé beaucoup d'écrivains voyageurs ou qui se rapprochent de cette catégorie, mais néanmoins j'en ai relevé quelques uns:

 

Déjà je t'ai déjà parlé d'une femme exceptionnelle de courage, également aventurière et féministe du milieu du 19°S, et qui s'appelle Flora Tristan dont je te recommande son excellent "Pérégrinations d'une Paria". Son parcours est retracé dans les grandes lignes, en parallèle de celui de son petit fils Paul Gauguin, dans "Le Paradis un peu plus loin" de Mario Vargas Llosa.

 

Dans la catégorie débutant + un peu plus cheap: Julien Gras avec "Gringoland."

 

Dans la catégorie récits d'aventures et écrivains avec une vie de malade mental que ta vie à toi à côté c'est du kinder bueno, je te citerai "Shantaram" de Gregory David Roberts, et également Cizia Zÿke et  son "Oro" qui lui ne fait pas spécialement dans la dentelle et se rapproche un peu de la candeur et du tact de Chuck Norris, certes.

  

Il y a tout plein d'autres auteurs qui viennent frapper à la porte de ma mémoire (qui est une vraie passoire). Flaubert doit probablement se retourner dans sa tombe que je ne le cite pas, même si ces voyages entre autre en Egypte ne font pas de lui un indécrottable écrivain globe trotteur comme l'évident  JMG Le Clézio , mais si je commence à parler de Le Clézio ça va être comme si tu te mets à parler scientologie avec Tom Cruise, je vais pas te lâcher avant demain minimum. Et là je suis désolée mais je dois te laisser, je dois sortir mon chien qui me regarde un peu comme si j'avais le potentiel démoniaque de Khadafi, rapport au fait qu'il veut sortir faire ses nécessités canines et que je lui répète qu'il pleut et qu'il faut attendre, alors qu'il voit bien qu'il ne pleut pas...

 

Donc je te quitte  mon très cher lecteur de l'ombre, non sans te caller une citation de Nicolas Bouvier qui me semble tellement juste, et qui est la phrase à méditer ce soir avant de te laver les dents:

 

"On ne voyage pas pour se garnir d'exotisme et d'anecdotes comme un sapin de Noël, mais pour que la route vous plume, vous rince, vous essore, vous rende pareil à ces serviettes élimées par les lessives qu'on vous tend avec un éclat de savon dans les bordels". 

 

 

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1 mars 2011 2 01 /03 /mars /2011 10:47

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(Attention le billet ci-dessous est largement bâclé, à cause ou grâce à ce que je ne trouve pas une robe à mettre dans ma valise et que j'ai un masque en argile qui a tellement séché sur mon visage que probablement là en dessous j'ai la tête de Toutankhamon momifié... En somme je dois prendre un avion et je suis à la bourre...) 

 

" Le mot Résister doit toujours se conjuguer au présent". Lucie Aubrac.

 

Avant de te casser les oreilles  avec une argumentation courte mais néanmoins euphorique d'admiration transie pour cette merveille de petit bouquin, j'ai choisi cette citation qui colle avec la portée du livre...

 

Ce sont 3 vieux, d'anciens militants de gauche qui ont connu l'horreur des geôles de Pinochet et l'inévitable exil ou errance, la blessure d'être de partout mais surtout de nulle part. Ce sont 3 vieux  qui vont se réunir en secret sous la pluie drue de Santiago près de 35 ans après le coup d'état militaire Chilien du 11 septembre 1973, 3 vieux qui auraient pu se contenter de faire des mots croisés et de mâcher et digérer leurs utopies, mais qui décident d'un dernier coup quand on n'attend plus rien d'eux. Ils préparent leur opération clandestine autour d'un poulet qui ferait moyennement plaisir à Jean Pierre Coffe, et attendent l'arrivée du cerveau, de l'homme que l'on appelle l'ombre ou le Spécialiste. Mais le sort va en décider autrement, car le Spécialiste meurt en chemin d'une manière absurde qu'aurait aussi bien pu inventer Terry Gilliam...

 

Sous forme de polar un poil barré, se tisse la réalité et le poids d'une histoire récente, celle de la dictature de Pinochet et de ses conséquences, même si l'auteur reconnait qu'effectivement depuis peu que l'histoire entre 70-73 ne soit presque plus passée sous silence dans les manuels scolaires, l'écriture reste un excellent rempart à l'amnésie et à l'oubli, où quand l'écriture est une arme qui s'appelle résistance.  C'est aussi hilarant et émouvant à la fois, c'est divinement écrit c'est juste parfait. Voici donc un livre indispensable.  INDISPENSABLE !!!(et en plus super court)

 

J'en avais presque oublié combien j'appréciais l'auteur Luis Sepulveda, j'avais gardé un très bon souvenir du "Vieux qui lisait des romans d'amour" et de "L'histoire de la mouette et du chat qui lui apprit à voler", mais à vrai dire cela faisait longtemps que je n'étais pas revenue vers cet auteur chilien pourtant très prolifique. Je veux te conseiller aussi de cet auteur non pas parce que je les ai lus mais parce que ce sont deux autres livres qui font toujours agréablement parlés d'eux (entre autres): "Le monde du bout du monde" et "Journal d'un tueur sentimental".

     

"L'ombre de ce que nous avons été" est une parfaite introduction à une de mes prochaines lectures "Indignez-vous!"de Stéphane Hessel, que genre si t'en as pas entendu parler c'est que tu as au moins de la faune et de la flore dans les cavités auriculaires et qu'il va falloir investir dans des cotons-tiges, mais voilà de ce bouquin et des autres je t'en parlerai une prochaine fois car là je dois vraiment me manier le train pour partir pour la terre de Charles Dickens et de Zadie Smith avec du Monica Ali dans le sac.

 

PS:  je suis scandalisée par mon manque de constance de ces dernières semaines mais c'est la faute à ce que dernièrement j'ai pas tout le temps un ordinateur sous le bras et aussi que le temps libre ce petit coquin s'est barré aussi ailleurs pour voir si j'y étais, du coup là je suis pas bonne, pas bonne du tout même. Mea culpa. (cf encore le temps est une catin)

 

 REPS: peut-être que je t'achèterai des Quality Street pour me faire pardonner de mon absentéisme bloggaire, et même que je ne bouloterai pas les meilleurs avant, ceux qui sont à la fraise.

 

Bien à toi mon très, très mais très cher lecteur de l'ombre.

 

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15 février 2011 2 15 /02 /février /2011 09:57

 

 

Voici un roman initiatique, ou roman d'apprentissage, entends par là et si on en croit la définition de Wikipédia "un roman qui a pour thème le cheminement évolutif d'un héros". Si tu es comme moi un brin tant soit peu Steven Seagal dans l'âme, littérairement parlant, c'est à dire que les romans initiatiques à la sauce Paulo Coelho ou autre te les brisent en 4, et bien sache que malgré tout ce roman est pour toi. Pourquoi ? tu me demandes en te grattant l'entrejambe et en rotant ta bière tiède, et bien parce que ce roman est très, très chouette et très drôle, et émouvant, et drôle et acide et drôle. Tu me regardes un poil dubitatif, ton sourcil droit en accent circonflexe insinuant la pauvreté de mon argumentation, et bien laisse moi t'en dire un peu plus...

 

Résumé:

Suzanne Rabin "n'est pas de la famille de", entends par là qu'elle n'a rien à voir avec l'ancien premier ministre Israëlien même si sa mère use de son homonymie pour griller les autres aux spectacles. Suzanne Rabin est un petit être de femme trentenaire qui vit avec sa maman dans la banlieue de Tel-Aviv. Prisonnière d'un spleen qui ne la quitte plus et qu'elle ne s'explique pas, elle pleure souvent, mange comme un rossignol, et n'a pas grand espoir dans la vie si ce n'est que cette dernière coule doucement et la heurte le moins possible. Talentueuse dessinatrice, elle laisse sommeiller ses capacités autant artistiques qu'humaines, en se contentant d'être "quelqu'un de très petit",  mais un cousin éloigné "des Amériques" va venir perturber cette paix relative. "L'invité" qui répond aussi au nom de Naor va être le détonateur et Suzanne va commencer à sentir la vie s'agiter en elle avec ses drames, ses doutes, ses souffrances, mais aussi son salut...

 

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L'auteur, Alona Kimhi, est née en Ukraine en 1966 et à l'âge de 7 ans elle déménage en Israël. Elle va débuter sa carrière artistique comme comédienne, mais en 1996 elle décide de se consacrer à l'écriture et son premier recueil de nouvelles "Moi, Anastasia" est un succès international (publié enfin en France en 2008), suivent  "Suzanne la pleureuse" en 2001 et enfin le dernier "Lily la tigresse" 2006, tous chez Gallimard. C'est aussi une personnalité très engagée politiquement, elle milite pour la gauche et vomit sur le Likoud la droite nationaliste et conservatrice qui aspire à une grande Israël comprenant la Cisjordanie et la Bande de Gaza.

Israël est un thème casse-gueule, en parler c'est comme de marcher sur des oeufs avec des moon- boots en poil de yak, mais qui mieux pour l'évoquer qu'une Israëlienne qui pense que "La communauté Internationale devrait davantage porter secours à la société Palestinienne, en proie à une grande pauvreté, au chômage et au désespoir. C'est en aidant ces gens-là, en apaisant leur frustration qu'indirectement on contribuerait à favoriser la paix au Proche-Orient." (Figaro,octobre 2007)

 

Elle a une liberté de ton en ce qui concerne la réalité complexe d'Israël et le conflit Israëlo-Palestinien que je trouve courageuse. Je n'aime pas la langue de bois, et définitivement l'hypocrisie est à des années lumière de ses personnages (et d'elle), elle casse les clichés, donne la voix à toutes les opinions politiques qui divisent l'Israël et la question cruciale de la paix.

 

C'est une lectrice de l'ombre qui m'avait recommandé il y a quelque temps ce bouquin (merci Céline), en me soumettant qu'elle avait l'intuition que l'auteur Alona Kimhi allait me plaire, et bien elle ne s'est pas trompée, et c'est tout l'intérêt de l'interactivité d'un blog de lecture, de partager ses coups de coeur (ou coups de gueules aussi). Du coup je ne vais pas attendre 2017 comme prévu pour créer ma page facebook, car j'aurai presque 40 ans et je serai certainement occupée à faire du pilates à mort pour remonter les fesses et à m'injecter du botox entre les sourcils. Le but de cette page est d'avoir un peu plus d'échanges littéraires bilatéraux mon très cher lecteur de l'ombre. (note perso à ce sujet, j'ai seulement 14.28% de mes amis sur FB qui aiment ma page du blog, ce qui fait que j'ai seulement 14,28% de mes amis FB qui ont bon goût).

 

Dans un entretien avec Alona Kimhi, le Figaro en mars 2008  lui pose la question de comment s'en sortir en tant qu'écrivain ? ce à quoi elle répond: du « Talent, talent, talent. »  avec "dans sa voix rauque, la certitude d'en être comblée". Même si on vu plus humble comme réponse, je confirme qu'elle en est comblée.  

 

Bien à toi mon très cher lecteur de l'ombre.

 

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12 février 2011 6 12 /02 /février /2011 10:06

 

Le temps est une pute que l'on ne peut pas payer pour rester.

 

Oui j'ai mangé un poète ce matin au petit déjeuner avec du thé, du pain et du fromage arrosé d'une huile d'olive remarquable de la région d'Almeria, Andalousie, par là où vit Michel Houellebecq si tu veux tout savoir.

 

Il y a déjà quelque temps je suis restée bouche bée face à un épisode de Oui-Oui, où le père noël lui relève son secret pour pouvoir livrer ses cadeaux pour tous les enfants au même moment : il a une poudre qui suspend le temps (non, petit coquinou, je ne parle pas de paradis artificiel, car celles-là elles ne suspendent le temps que dans ta tête, demande à Charlie Sheen), non je te parle d'un truc magique. (Cette histoire de poudre magique est ma foi très cohérente comme réponse pour un enfant avide de savoir la prouesse de la livraison de cadeaux et qui est conscient du physique pas sportif du père-noël, pas digne de Batman disons, + son âge avancé, l'enfant est pas con, jamais).

 

Alors j'ai ressorti mon jeu du parfait scientifique et je me suis mise sérieusement à investiguer (ça se dit si je veux) comment faire une poudre magique qui arrête l'horloge et les minutes qu'elle éjecte. J'y bosse, j'y bosse dur et pourquoi ? Car je manque de temps cruellement pour lire...

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Je me sens comme le lapin d'Alice au Pays des Merveilles...

 

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Quand je regarde les blogs voisins qui parle de bouquins, je bave d'angoisse en me disant mais comment font-ils pour avoir une telle cadence, COMMENT ?, moi je suis presque certaine que le père noël leur deale de cette poudre qui arrête le temps qui se barre, sinon COMMENT ?

 

Allez soyons honnête que sur le court temps just only for me que je m'octroie, si je le dédiais purement à la lecture je serais certainement un poil plus productive et constante sur ce blog, mais voilà mon drame c'est que j'aime aussi beaucoup voir des films et des séries, la musique + les méandres d'internet sont aussi un autre bouffe-temps et puis surtout, surtout, je suis un poil dissipée et extrêmement jamais en panne d'idées chronophages, et puis je suis une foutue pipelette, ce qui n'arrange pas du tout mon cas.

 

Tout ça pour te dire que j'ai presque enfin terminé un bouquin, et que du coup je t'en cause très vite, et que je suis vraiment désolée de ne pas être extrêmement prolifique sur mon blog, j'ai un peu honte, je baisse la tête tel un chien qui vient de voler le gâteau d'une gamine de 3 ans, et qui au passage lui a copieusement laissé la petite main submergée de bave canine à l'hygiène dentaire douteuse.

 

J'ai pourtant un cahier rempli jusqu'au cou de futurs prochaines lectures (sans compter celles notées à l'arrache partout), je te donne un aperçu de l'overbooking littéralement. Des livres à lire encore ...

 

 

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Du coup je crois qu'il faudrait que j'invente un nouveau nom de blog: "Le blog qui cause de les livres, mais pas toujours souvent, un blog qui entre l'inconstance et la dissipation regarde le temps s'égarer et se barrer, un blog carpediemien à mort (un blog de feignasse quoi)".

 

Bien à toi mon très, très cher lecteur de l'ombre.

 

PS: pour te donner une idée de comment je ne suis pas du tout concentrée comme fille, pendant que je t'écris je regarde des clips à la télé d'un éclectisme que ça va des Guns', Arcade Fire, à Shakira, et là ils viennent de passer le tube que sûre que quand t'avais 11 ans t'as pleuré dessus en voulant te marrier à Sabrina/Jason Donovan (enfin si tu es né avant les années 80),"Right here waiting", la coupe de cheveux du chanteur Richard Marx me donne envie d'écrire un poème avec mon sang (ou sinon avec un bic vert).

 

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30 janvier 2011 7 30 /01 /janvier /2011 12:59

"Les nombres premiers ne sont divisibles que par 1 et par eux-mêmes."

"Les mathématiciens les appellent premiers jumeaux: ce sont des couples de nombres premiers voisins, ou plutôt presque voisins, car il y a toujours entre eux un nombre pair qui les empêche de se toucher vraiment. Des nombres tels que le 11 et le 13, tels que le 17 et le 19, le 41 et le 43. Si on a la patience de continuer, on découvre que ces couples se raréfient progressivement...Mais au moment où l'on s'apprête à baisser les bras, découragé, on déniche deux autres jumeaux, serrés l'un contre l'autre..."

 

Même si j'avais eu un prof de maths qui ressemble à l'auteur, physicien de surcroît, je n'aurais pas mieux compris car la bosse des maths m'est aussi éloignée qu'un tatouage de Dita Von Teese sans soutif sur la fesse droite de Benoît 16:

 

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On est plus proche de Jude Law que de ces autres confrères physiciens:

 

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Bref...  

Alice et Mattia sont ces nombres premiers. Alice et Mattia et leurs blessures silencieuses, leur parallélisme dans la douleur et le traumatisme, pour l'une la rancoeur d'un accident qui la laisse boiteuse à vie, et pour l'autre le poids de la culpabilité de la disparition de la soeur jumelle. Tous deux grandissent avec leurs fardeaux et extériorisent le mal qui pourrit en eux par l'anorexie pour Alice et par l'autoscarification pour Mattia. Ils trouvent refuge pour l'un dans le monde complexe des chiffres et des mathématiques, et pour l'autre dans la photographie. Ce sont deux êtres fragiles et délicats, complexes et poétiques, broyés et presque résignés, c'est l'histoire aussi d'une amitié ambigüe et de deux êtres à qui on n'a pas remis le mode d'emploi d'une vie facile et légère.

Bon en gros ce n'est pas la fête du slip de l'optimisme et de la résilience ce bouquin.

Mon gros problème à moi, c'est que j'ai un énorme souci d'empathie avec des protagonistes sombres et peu enclins à de la positivité, tous ces personnages immobiles et passifs dans leur souffrance pour moi c'est un peu énervant. Et ça m'énerve que ça m'énerve, j'aimerais pouvoir me détacher totalement, faire abstraction mais à chaque fois c'est plus fort que moi, j'ai du mal avec les héros torturés et sans trop d'espoir. Mattia et Alice ne sont pas non plus comme Mathilde et Thibault des "Heures souterraines" , ce qui est déjà un peu mieux car rappelle toi que j'ai souffert avec ce bouquin de Delphine De Vigan.

 

Cependant, malgré mon côté Sergent Major et labrador heureux qui compromet mon empathie et mon confort pendant ce genre de lecture, je dois avouer que c'est divinement écrit, sans effort de style, efficace, redoutablement efficace, lumineux et terrible à la fois.

 

Paolo Giordano est devenu à 26 ans le plus jeune lauréat du prix Strega en 2008 (équivalent italien du Goncourt), un véritable phénomène éditorial en Italie où il a dépassé le million d'exemplaires quand même, et la population italienne étant de 60,4 m° d'habitants à peu près, c'est 1 personne/60  qui a lu ce bouquin, ce qui est plutôt honorable... Physicien dans la vraie vie, quand son héros Mattia veut faire "un mémoire sur les zéros de la fonction zêta de Riemman", Paolo Giordano sait de quoi il parle, mais il casse le mythe (qui n'appartient certainement qu'à ma mythologie à moi) du physicien au coeur pragmatique et hostile à la poésie et à la magie, car oui ce roman est aussi un roman poétique et magique.

 

Bien à toi mon très cher lecteur de l'ombre.

 

PS: En septembre 2010 la version grand écran est sortie en Italie, la Bande annonce est en italien, ce qui fait que j'ai juste compris les prénoms mais bon, quand même voilà tu ne pourras pas dire que j'ai oublié de te mentionner le film.

 

REPS: ou comment te donner une idée pour passer du bon temps... En cherchant à quoi peut ressembler une application de la fonction de Zêta de Riemman, celle du mémoire de Mattia, je suis tombée sur ce forum de petits génis en mathématiques, c'est encore presque plus drôle que les forums de femmes enceintes (où pourtant il y a souvent matière à beaucoup ricaner, tellement tu lis des trucs d'un niveau extraterrestrien d'idiotie) (parenthèse méchante close).

 

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27 janvier 2011 4 27 /01 /janvier /2011 10:35

 

 

Nous sommes à l'orée du mois de Février, les bonnes résolutions se sont faites la malle avec les dernières épines du sapin.

(En réalité, je ne prends jamais de bonnes résolutions au début du mois de janvier car je pense que nous sommes des êtres perfectibles à l'année), (oui je suis une grosse fayotte).

Pendant les fêtes de fin d'année ont pullulé sur nos ondes hertziennes les Best-Of  ou ce genre de conneries ou pire ces émissions style vidéo gag en mode best-of encore (et dieu sait pourtant si j'adore voir les gens se vautrer), j'ai même dit à ma mère très solennellement que si je devais présenter ce genre de programme, j'en pleurerais tous les jours, et que je terminerais comme Lindsey Lohan, pour sûr.

 

Malgré mon agacement face à tout ce qui est Best Of and co, je suis aussi un être profondément paradoxal et je voulais quand même revenir sur mes coups de coeur 2010, enfin mon best of livres que j'ai lu en 2010. 

 

Auparavant je voulais te rappeler que l'année 2010 a été l'année Mario Vargas Llosa, mon auteur immense, car ENFIN au comité à Stockholm ils ont retiré la merde qu'ils avaient dans leurs yeux et ils lui ont donné le Nobel de littérature, je ne reviendrai pas là dessus car si tu me lances sur ce thème c'est un peu comme si tu parles de filles presque mineures avec Berlusconi, ça ne s'arrête pas.

 

Mais avant mon best of, je voulais aussi évoquer le pire que j'ai lu en 2010, et je suis un peu navrée pour elle, mais Katherine Pancol et ses "Yeux jaunes des crocodiles" se  voit décerner le prix du Ragondin Décomposée d'or (soit le prix du pire livre). J'ai cru crever d'ennui en le lisant, mais comme je suis un brin kamikase et que je déteste avoir des idées arrêtées, un jour dans un moment de faiblesse ou plutôt de courage, je crois que je lirai un autre de ses bouquins histoire vraiment de savoir si je passe mon tour avec elle (ce que je présage fortement). 

 

Revenons-en à mes livres préférés de 2010:

 

Mon premier coup de coeur est:

 

Tadam!!!!

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 L'auteur c'est elle: Elise Costa.

 

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  (Le régime crétois selon Elise Costa)

 

Une fille qui a le courage de faire une biographie de Britney Spears sous fond de rond trip moi déjà j'admire, il faut assumer, et non seulement elle assume, mais elle gère.

Va déjà faire un petit tour par son blog, pour avoir une petite idée de son style, de cette fille que je trouve super punk mais qui take seriously Britney Spears. 

Et puis...

Et puis je n'ai pas du tout envie de me répéter si tu veux en savoir plus sur ce bouquin retourne donc lire mon billet.   

 

Mon deuxième coup de coeur est:

 

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L'auteur c'est lui: Junot Diaz.

 

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Non je déconne, c'est lui:

 

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Oscar est nerd et obèse, originaire de la République Dominicaine il vit dans le New Jersey où il aspire à devenir le nouveau Tolkien, mais une malédiction pèse sur la famille, le Fuku (Fuck You). Le mauvais sort s'abat impitoyablement sur la famille d'Oscar à partir du moment où le grand-père essaie de cacher une de ses filles au terrible dictateur dominicain Trujillo bien connu pour avoir eu un appétit sexuel insatiable, et du coup la poisse se passe de génération en génération. En parallèle au portrait d'Oscar et de sa famille, l'auteur nous repasse l'histoire terrible de la République Dominicaine sous la dictature de Trujillo, avec beaucoup d'humour et d'originalité. 

Et puis...

Et puis je n'ai pas du tout envie de me répéter si tu veux en savoir plus sur ce bouquin retourne donc lire mon billet.

   

Mes deux coups de coeur ont finalement quelque chose en commun: leur côté barré, une écriture à part, une énergie folle et un humour singulier et délicieux.

 

Evidemment j'ai passé pleins d'autres bons moments lectures, j'aurais pu aussi citer "Courir avec des ciseaux" d'Augusten Burroughs, mais aussi "Les Terres saintes" d'Amanda Sthers, ou bien la BD  "Pyongyang" de Guy Deslile, il y a aussi une bio d'Abimaël Guzman par mon auteur chouchou Santiago Roncagliolo, mais si tu ne parles pas spanish et que tu es moyennement intéressé par l'histoire du mouvement terroriste péruvien, le Sentier Lumineux, genre tu passes ton tour quoi, j'en conviens.

 

Mais si je dois faire un choix strict les 2 premiers de la classe sont Elise Costa et Junot Diaz. 

 

Voilà c'était mes coup de coeur, mes coup de soleil, mes coup d'amour, mes coups de je t'aime de l'an 2010 niveau lectures.

 

Bien le bonjour chez toi mon très cher lecteur de l'ombre.

 

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23 janvier 2011 7 23 /01 /janvier /2011 11:15

Aréoport de Nantes.

 

J'aime bien dire "aréoport", sauf que personne ne remarque.

Ce qui est déstabilisant.

C'est mon petit clin d'oeil à la Cité de la peur, ou comment je m'appelle Cyndie et que je fais des fautes d'orthographe même quand je parle (no offense pour les Cyndies). Moi je ricane, mais personne ne me fait remarquer "on dit Aéroport et non pas Aréoport", alors du coup c'est un peu moins drôle... 

 

Donc bref, Aréoport de Nantes, le Relay où j'achète l'habituel bazar d'avant un vol, consistant principalement à être stratégique et prévoir la crise dans l'avion d'une jeune fille de 3 ans qui a l'habitude certes de l'avion, mais qui aime pas trop être attachée, ni qu'on lui dise qu'elle doit rester attachée. Et quand il s'agit d'un vol avec correspondance tu peux rajouter des chips et des sucettes, aux smarties avec la tête de l'insupportable Oui Oui, un livre avec des "tocollans" de "Toyssory", un album de coloriage avec Petit Ours Brun, alias tête à claques, et encore d'autre matos, mais en gros voilà il est loin le temps où pendant un vol  je dégustais une bière (ou 2) avec des noix de cajou, heureuse de ma paix aérienne en bouquinant la bouche en coeur...

 

Petite digression pour t'introduire que dans le Relay de l'aréoport de Nantes, j'ai trouvé enfin l'objet de ma quête à laquelle j'avais finalement renoncé car il était introuvable: le MUZE! 

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Le magazine littéraire Muze, maintenant ici, sous mes yeux, beaucoup plus beau, et plus gros et pour cause il s'agit d'une édition qui sort désormais par saison, là celui d'hiver (forcément). Esthétiquement irréprochable, un petit bijou, magnifique, je le raque son prix en avalant ma salive, mais bon maintenant c'est une présentation trimestrielle ce qui fait que j'ai fait mon petit calcul car j'ai une calculatrice sous la main, sinon oublie car j'étais la brelle de la classe en maths (même pire que Cyndie). Donc si avant il t'en coûtait mensuellement 5.90€, pour 3 mois maintenant tu en as pour 12.90€, soit au bout du compte 4.80€ moins cher qu'il t'en aurait coûté auparavant, ce qui est déjà un avantage et non des moindres. J'en reviendrai aux autres avantages tout de suite mais laisse moi te raconter que je reviens de loin avec ce magazine que j'appréciais, voici déjà longtemps que je ne le trouvais plus, chaque fois que je rentrais en France, je le demandais aux marchands de journaux.

Je le prononçais Muze (miouse) comme le groupe quoi, english style, que phoenétiquement je pensais être exacte, mais à chaque fois on me prononçait une fois que j'avais épelé M.U.Z.E,  le Muze mais comme la buse (l'oiseau) ou le bal musette.

Donc à la question avez-vous le magazine Muze ?, j'avais le choix entre ces trois réponses:   

- "y'a pas"

- "je connais pas"

- "ca existe pas" (réponse fascinante pour quelqu'un qui comme moi a une pile assez envahissante de Muze chez elle.  En conséquence  tu as très envie de prendre cette personne qui t'assomme de cette réponse par le bout du nez et l'emmener voir chez toi si ça existe pas, et de lui arracher les poils de ce même nez, un à un, afin qu'elle comprenne qu'on se renseigne avant de nier la recherche d'un client) (bref).  

Désormais sache que si dans ton kiosque à journaux il n'y est pas, tu peux le commander sur le site de la Fnac ou Amazon, ou bien même sur leur blog.

 

Stéphanie Janicot, auteur et journaliste, est désormais responsable de la rédaction de Muze chez Bayard. Je ne sais pas si on lui doit à elle ce remaniement heureux du magazine, mais je l'en félicite, car j'avais auparavant plusieurs bémols  en ce qui concernait Muze et en particulier pour leurs pages Mode. Muze se voulait un magazine Culture, Allure, Littérature, avec 3 ou 4 pages qui concernait la mode+ beauté et qui arrivait comme un cheveu sur la soupe, complètement pas du tout indispensable, je suppose une stratégie un peu désespérée de vouloir récupérer le public de la presse féminine. Sauf que pour moi si tu veux lire aussi de la mode et de la beauté, tu achètes le Elle ou le Grazia, chacun doit vaquer à son pré et les vaches seront mieux gardées (expression qui est libre et donc parfaitement inexacte).

Muze est donc si tu ne connais pas mon très cher lecteur de l'ombre, un magazine qui désormais ressemble à un beau livre, qui parle de Lecture, d'Ecriture, de Culture, avec une proposition toujours très éclectique et parfois inattendue.

Celui d'hiver par exemple est un spécial "Argentine", avec pleins d'articles intéressants et variés, sur par exemple un photographe que j'adore Marcos Lopez ,  mais aussi Adriana Lestido autre photographe qui a fait un excellent travail sur les relations mère-fille, et encore Alessandra Sanguinetti. On retrouve aussi la géniale Mafalda, héroïne Bd de Quino dont je t'ai déjà parlé, mais aussi des auteurs évidents comme Borges, Julio Cortazar et Elsa Osorio dont il faut que tu lises "Luz ou le temps sauvage" (je t'en parlerai prochainement), un roman qui donne la voix à l'histoire réelle et tragique des enfants disparus dont les parents ont été kidnappés et tués pendant la dictature Argentine.

Niveau littérature Argentine je dois admettre que je ne suis pas trop callée, même si pourtant je fais  souvent la part belle à la littérature Sud-Américaine, je crois me rappeler que d'un seul bouquin Argentin que je t'ai passé dans mon blog.

Par contre je voulais t'informer qu'ici en Espagne, il y a une auteur argentine qui a fait beaucoup parlé d'elle avec son livre "Las teorias salvajes", pour le moment inédit en France, mais je pense qu'un éditeur français en aura bientôt la puce à l'oreille et le traduira, je suis même certaine de ça. L'auteur s'appelle Pola Oloixarac et elle est assez bonasse, avec un faux air de Jennifer Garner (j'ai parfois une argumentation qui laisse à désirer), et ca a été un des gros phénomènes littéraires 2010.

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En somme pour clôturer la page Argentine, je dois admettre que je suis plus callée en musique et films Argentins qu'en auteurs, par ailleurs mon film adoré de 2010 où même le mieux de toutes ces dernières années est un film que je te recommande (et Muze aussi) qui s'intitule " Dans ses yeux" (et qui a un peu gagné l'oscar du meilleur film étranger 2010, histoire de me conforter dans mon avis).

 

Bon mis à part l'Argentine, pleins d'autres dossiers non moins intéressants, d'interviews, de nouvelles, d'atelier d'écriture, je voudrais t'en dire plus mais ce sont 174 pages à résumer, du coup telle une grosse feignasse je te copie-colle le sommaire présent sur le blog de Muze, ainsi on ne va pas être là demain, ce qui est mieux pour toi et moi:

 

"Actu : Louise Bourgeois « Moi, Eugénie Grandet » à la maison de Balzac / Zabou Breitman et « No et moi » / Actrices derrière la caméra / Christian Lacroix pour les éditions du Livre de Poche
Monde : Argentine (oui je crois que je t'en ai un peu parlé...)
Société : Télégénique la littérature ?
Ego : Les formes du sacré
Atelier d’écriture : Rencontre avec l’éditrice Viviane Hamy pour une spéciale polar. Vos textes, dont la nouvelle de Claire Berthelemy « Dernière danse ». "

 

Muze est singulier, facile, efficace, éclectique et curieux, pas snob pour un sou, il ne plaira peut-être pas à tous, mais je crois que si tu ne connais pas mon très cher lecteur de l'ombre ça vaut le coup d'y aller jeter un coup d'oeil.

 

Allez je te laisse mais je reste quand même avec le même dilemme alors Muze ça se prononce comment ?

 

Comme ça:

 

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 (non ce ne sont pas les Franz Ferdinand)

 

Ou comme çà:

 

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(ceci est une buse. Animal au regard moyennement sympa, son nom peut être détourné au profit d'une insulte: "espèce de buse")

 

Bien à toi, mon très, très cher lecteur de l'ombre.

 

PS: Avant de te laisser, je voulais te prévenir que ça y est j'ai jeté mon minitel et je vais utiliser un peu twitter (oui ouvrir un compte twitter début 2011, c'est comme de continuer à penser que Brad Pitt est toujours marié à Jennifer Anniston, mais bon). J'ai ouvert un compte twitter pour le mariage d'un ami et du coup je me suis dit que je pouvais l'utiliser pour te raconter des trucs littéraires majoritairement, mais aussi des conneries, bien que globalement je m'en tiendrais à des trucs littéraires car je peux être aussi un être de rigueur. Peut-être qu'en 2017 j'ouvrirai un compte Facebook du blog, qui sait...

 

REPS: tu auras remarqué que je suis en mutation design pour le blog. Je me suis réveillée ce matin en me disant que mon blog était vraiment très, très moche. Le rose gerbant va virer, je vais donc arrêter de te tuer la cornée, disons que je vais faire dans quelque chose d'un poil plus classieux. Celà fait plus de 4 ans déjà que je ne lui ai jamais donné un petit coup de peinture, je suis donc en transition et en transhumance de façade bloggaire, donc tu seras patient, petit à petit ce sera plus joli, enfin en tout cas moins moche, mais sois patient car pour le moment c'est un peu à chier, j'en conviens.

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